Selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), les chefs d'entreprises du secteur des services marchands non financiers anticipent une augmentation globale de l'activité pour le 1er trimestre 2025. Dans le secteur du commerce de gros, la majorité prévoit une stabilité des ventes et des effectifs. Au 1er trimestre 2025, les prévisions des chefs d'entreprises révèlent des perspectives contrastées selon les secteurs d'activité. Tandis qu'une part significative des acteurs des services marchands non financiers prévoit une augmentation de leur activité, le commerce de gros devrait, quant à lui, connaître une certaine stabilité. Ces anticipations s'inscrivent dans le cadre des enquêtes trimestrielles de conjoncture menées par le HCP, offrant un aperçu des tendances économiques pour les mois à venir. Des perspectives favorables pour certains services marchands Dans le secteur des services marchands non financiers, 37% des chefs d'entreprises anticipent une hausse de l'activité globale au cours du 1er trimestre 2025, contre 8% qui prévoient une baisse. Cette dynamique positive serait portée par l'augmentation prévue dans plusieurs branches, notamment « les transports terrestres et transport par conduites », « l'entreposage et services auxiliaires des transports » ainsi que « la programmation, conseil et autres activités informatiques ». En revanche, certaines branches affichent des perspectives moins optimistes. C'est le cas des « activités de poste et de courrier » et des « activités d'architecture et d'ingénierie, activités de contrôle et analyses techniques », où une diminution de l'activité est anticipée. Concernant la demande, 68% des chefs d'entreprises s'attendent à une stabilité, tandis que 27% prévoient une augmentation. Sur le plan de l'emploi, 48% des dirigeants envisagent une stabilité des effectifs, et 31% anticipent une hausse. Au 4ème trimestre 2024, l'activité du secteur avait connu une évolution contrastée : 49% des chefs d'entreprises avaient constaté une baisse, tandis que 35% avaient observé une augmentation. Cette situation résultait principalement du recul des activités des « télécommunications », des « transports aériens » et des « activités immobilières ». À l'inverse, des hausses avaient été enregistrées dans « l'hébergement », « les transports terrestres et transport par conduites » et « l'entreposage et services auxiliaires des transports ». Le taux d'utilisation des capacités de prestation (TUC) s'était alors établi à 74%. Les investissements réalisés en 2024 dans ce secteur avaient principalement porté sur le remplacement d'équipements et l'extension d'activité, selon 76% des chefs d'entreprises. Stabilité prédominante dans le commerce de gros Dans le secteur du commerce de gros, 64% des grossistes anticipent un maintien du volume global des ventes pour le 1er trimestre 2025, tandis que 28% prévoient une augmentation. Cette évolution serait principalement due à la hausse attendue des ventes dans des segments spécifiques tels que « le commerce de gros de biens domestiques », « le commerce de gros de produits alimentaires et de boissons » et « le commerce de gros d'autres équipements industriels ». En revanche, une baisse des ventes est envisagée dans « le commerce de gros de produits agricoles bruts et d'animaux vivants ». S'agissant des commandes, 74% des chefs d'entreprises estiment qu'elles resteront à un niveau normal. L'emploi dans ce secteur devrait également connaître une stabilité, selon 79% des grossistes interrogés. Pour le 4ème trimestre 2024, les ventes du commerce de gros sur le marché local avaient connu une augmentation selon 36% des grossistes, tandis que 53% avaient observé une stabilité. Cette progression avait été principalement portée par la hausse des ventes dans « le commerce de gros d'autres équipements industriels », « le commerce de gros de produits agricoles bruts et d'animaux vivants » et « les autres commerces de gros spécialisés ». L'emploi était resté stable pour 77% des chefs d'entreprise. Les stocks de marchandises s'étaient situés à un niveau normal pour 86% des grossistes, et les prix de vente avaient affiché une stabilité pour 68% d'entre eux, tandis que 27% avaient constaté une baisse.