Une fois de plus les Etats-Unis ne sont pas restés insensibles à la condamnation d'un nouveau journaliste marocain. «Nous sommes préoccupés par les garanties d'un procès équitable dans le cas du journaliste Omar Radi, condamné à six ans de prison le 19 juillet. Nous suivons de près l'affaire et avons fait part de nos préoccupations aux autorités marocaines», a écrit ce mardi 20 juillet sur Twitter Ned Price, le porte-parole du Département d'Etat américain. La semaine dernière, le fonctionnaire avait pointé du doigt la condamnation du journaliste Soulaiman Raissouni à cinq ans d'emprisonnement. «Nous pensons que le processus judiciaire qui a conduit à ce verdict contredit la promesse fondamentale du système marocain de la tenue de procès équitables pour les personnes accusées de crime», avait-il déclaré lors du point de presse du 12 juillet. Des critiques ayant suscité une cascade de réactions signées par des instances officielles et officieuses au royaume, toutes ont crié à «l'ingérence» des Etats-Unis dans une affaire interne. Pour rappel, la question de la liberté de presse au Maroc a été au centre de l'entretien du 28 juin à Rome, entre Antony Blinken et son homologue marocain, Nasser Bourita.