Le tribunal d'instruction numéro 2 de Logroño a ouvert, mercredi, une procédure pour crime de terrorisme contre le leader du Front Polisario, Brahim Ghali. Après le départ du chef séparatiste vers Alger, la presse espagnole a révélé que le tribunal d'instruction numéro 3 de Logroño avait engagé une procédure pour savoir si Ghali avait bien commis un délit de falsification de document pour entrer en Espagne. Dans ce sens, une plainte indique qu'il a utilisé une fausse identité à son arrivée le 18 avril, rappelle Europa Press. Manos Limpias a saisi la justice, le 21 mai, relevant que les faits «suggèrent l'existence possible d'un délit de falsification par particulier de document public ou commercial». Ces poursuites s'ajoutent à celles pour lesquelles Brahim Ghali a comparu devant l'Audience nationale, où il est poursuivi pour viol, enlèvement, séquestration, torture et crimes contre l'humanité. Les juges ont considéré que les garanties étaient assez suffisantes pour ne pas prendre de mesures conservatoires à son encontre, ce qui lui a permis de quitter le territoire le jour-même. Depuis, il a été admis dans un hôpital militaire algérien. L'ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar, a confirmé à Europa Press que l'état de santé du chef du Front s'améliorait.