Pour tenter de sauver son secrétaire général des feux des projecteurs braqués sur lui en Espagne, le Front Polisario organise, cette semaine, un webinaire pour évoquer «les violations des droits humains au Sahara occidental». Un événement mis en place par l'Intergroupe pour le Sahara occidental au Parlement européen et tenu sous le thème «La crise des droits de l'Homme au Sahara occidental : Quelle est la réponse internationale et de l'Union européenne ?». Un communiqué de l'Intergroupe parlementaire, relayé par l'agence algérienne APS et l'agence de presse du Polisario, explique que celui-ci «va se pencher sur les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental commises par l'occupant marocain». Au menu de cette rencontre plusieurs interventions, dont celle de Marco Sassoli, expert et professeur en droit international humanitaire, qui doit aborder «le droit international au Sahara occidental». Comme à l'accoutumée, le Front a invité des séparatistes de l'intérieur pour apporter leurs témoignages, à l'instar de Soltana Kheya de l'«Instance sahraouie contre l'occupation marocaine» et Mahjoub Maliha représentante de l'Association des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme. L'Intergroupe pour le Sahara occidental au Parlement peut également compter sur la Fondation américaine Robert Kennedy, qui mandate sa militante Valentina Pahliai, avocate du groupe Gdeim Izik Olfa Ouled, ainsi que Claude Mangin, l'épouse de Naama Asfari.