Après 22 jours, le journaliste Omar Radi a décidé ce vendredi de suspendre temporairement sa grève de la faim. Dans un post sur sa page Facebook, Driss Radi, père d'Omar, a indiqué que la décision de son fils intervient «après avoir rendu visite au médecin aujourd'hui et au vu des effets dangereux de la grève sur sa santé et la détérioration significative de son état ces deux derniers jours». Il ajouté que la décision a été prise après avoir consulté sa famille à ce sujet et pour répondre à son souhait d'interrompre cette grève. «Cette décision vient également en réponse aux appels d'un grand nombre de personnalités politiques et associatives», a-t-il ajouté, en précisant que cette suspension reste «temporaire». En effet, il a expliqué qu'Omar Radi «a confirmé que cette suspension, qui prend effet à partir d'aujourd'hui mais qui n'est pas définitive». «Il s'est engagé à continuer de défendre son droit constitutionnel à un procès équitable et à être poursuivi en état de liberté provisoire.» Driss Radi Omar Radi s'est joint, début avril, à la grève ouverte de la faim, annoncée par l'ex-rédacteur en chef du journal Akhbar Al Yaoum, Soulaimane Raïssouni. Le journaliste est poursuit dans deux affaires puisqu'il est accusé d'attentat à la pudeur avec violences et viol et d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat.