Il ne se passe pas une journée sans que le leader du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, ne rabâche pas son statut de « victime » aux yeux de la communauté internationale. Mohamed Abdelaziz a en effet demandé hier au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, de mettre une plus grande pression sur le Maroc au regard des négociations sur le Sahara, arguant que la situation peut devenir « incontrôlable », rapporte le e-journal Eldia.es. Il s'est réuni une demi-heure avec le responsable onusien pour discuter de la situation du processus de négociation de l'ex-colonie espagnole. Il en appelle également au Conseil de sécurité de l'ONU de faire pression sur le Royaume Chérifien qui « prend en otage le processus de paix », allant jusqu'à le taxer d' « obscurantisme ». Mieux encore, le président-pantin veut attirer l'attention de l'ONU sur la gravité de la situation sur le territoire, dans lequel se produisent des « violations constantes des droits de l'homme des Sahraouis ». Il accuse au passage les autorités marocaines d'être derrière des morts, disparitions et emprisonnements des Sahraouis pour raisons politiques : « La répression est notre pain quotidien (...) et il est surprenant que cela arrive sous les yeux de l'ONU », précise-t-il. Mohamed Abdelaziz réclame à l'ONU la protection des droits de l'homme, et demande au passage à Navi Pillay, Haut commissaire aux Nations Unies des droits de l'homme, d'envoyer une délégation à Laayoune. Le pseudo Che des sables martèle sans cesse à l'ONU la « provocation directe et grave à la stabilité du peuple Sahraoui », en mettant en avant la « violation du droit international » du Maroc. Le président de la RASD réduit le conflit du Sahara à la seule variable de « l'intransigeance marocaine ». Abdelaziz termine son plaidoyer d'opprimé en réclamant aux gouvernements français et espagnols de « changer de posture » car trop « favorables aux thèses de Rabat ». Il dit espérer que les résultats des élections américaines bénéficient à « une solution juste et durable du conflit ». En attendant, le Président Mohamed Abdelaziz, natif de Marrakech, apparemment éminent spécialiste des droits de l'homme, et dont les institutions sont installées à Tindouf, continue, à l'aide de ses caporaux, à détourner l'aide humanitaire : Des centaines de tonnes de denrées, de médicaments et de biens d'équipement sont régulièrement vendues à travers des filières, dans le sud algérien et dans le nord mauritanien. L'intendance de l'armée du Polisario est totalement fournie par l'aide humanitaire. Les recettes de ces ventes frauduleuses vont dans deux directions : Les caisses du mouvement sont renflouées pour entretenir son action diplomatique, politique et militaire. Sans compter l'alimentation de ses comptes personnels et ceux des membres de sa famille.