La BEI et l'ONCF signent un partenariat d'assistance technique    Beach soccer : Le Maroc s'impose face à Mauritanie en amical    Addis-Abeba: ouverture du 2ème examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières avec la participation du Maroc    Deux députés européens : le Sahara occidental est marocain et la décision de la Cour de justice de l'Union européenne vise délibérément à saper la confiance mutuelle entre Rabat et Bruxelles    Arrêts de la CJUE : Le Parlement européen rejette une proposition d'un eurodéputé pro-Polisario    Le ministère de la Transition numérique, la CDG et Tamwilcom signent une convention de partenariat pour l'accompagnement des startups    Sahara : Après l'Espagne, l'Algérie veut boycotter la France    Tanger: Tenue de la Consultation africaine en préparation à la Conférence des Nations Unies sur les Océans    Tourisme : Un record historique de 13,1 millions de visiteurs en 9 mois    La gestion efficiente des marchés publics, moteur clé de croissance économique (rencontre)    Maroc : Une ONG dans le viseur pour terrorisme après son soutien à Israël dans la bande de Gaza    Armement : Les FAR s'informent sur le drone turc Kizilelma    Décision de la CJUE : L'Espagne attachée à des «relations stables» avec le Maroc    Phase finale du CHAN 2024 : Le Maroc, la Tunisie et la Libye qualifiés d'office    Amende de 40 000 $ contre l'USM Alger pour retrait des demi-finales de la Coupe de la CAF    Beach Soccer Amical : Le Maroc vainqueur de la Mauritanie    Succès de la Journée d'Etude sur la Culture Psychologique : Un levier essentiel pour la santé mentale    Canary Islands President acknowledges Morocco's crucial role in managing migration    Moroccan NGO faces backlash over pro-Israel statement on October 7    France : Gad Elmaleh rachète "Chez Michou", l'établissement légendaire de Montmartre    «Arrivée par avion» : Nadia Benzakour atterrit à la Fondation Hassan II pour les MRE    Une caravane médico-chirurgicale maroco-américaine fait escale à Dakhla    CHAN 2024: Le Maroc, la Tunisie et la Libye qualifiés d'office à la phase finale    ONU: Les enfants soldats à Tindouf en Algérie préoccupent des ONG    «Dar achair» dévoile ses nouveautés poétiques !    L'UM6P classée dans le Top 500 mondial des universités    ADS 2024 : comment l'intelligence artificielle peut booster l'attractivité touristique du Maroc (VIDEO)    Mozambique. Les forêts menacées    Le Wydad se fait surprendre par la Jeunesse Sportive Soualem    Qui est Ricardo Sá Pinto, le nouvel entraîneur du Raja !    Amine Harit profite de ses jours de repos pour visiter une école à Bouskoura    Tchad. Les inondations affectent 1,5 millions de personnes    France : L'Assemblée nationale rejette une motion de censure contre le gouvernement Barnier    Le Nobel de chimie attribué à un trio qui a mené des recherches sur les structures de protéines    Le maire de New York accusé de corruption, la Turquie impliquée    Entreprises inactives : prorogation de la mesure relative à la régularisation de la situation fiscale à fin décembre 2024    Le Maroc en pôle position dans la prévention contre le Mpox    Les températures attendues ce mercredi 9 octobre 2024    ONU: Le soutien international grandissant à la marocanité du Sahara mis en avant à New York    Droits de l'Homme : Le Maroc, un acteur majeur au niveau continental (CNDH)    World Power to X Summit : Le Maroc pourrait capter jusqu'à 4 milliards de dollars    Mawazine revient pour une 20è édition en juin 2025    Le Pavillon Dar Al Maghreb ouvert au Parc MIA au Qatar    IRCAM : présentation du guide de l'enseignant de la langue amazighe aux Instituts supérieurs de formation des cadres    Les causes profondes de la colère des avocats contre le Code de procédure civile    Rabat désignée par l'UNESCO "Capitale mondiale du livre 2026"    Le réalisateur danois Thomas Vinterberg, président du jury du 21è FIFM    Cinéma : Le CCM dévoile la liste des projets de longs métrages retenus pour le Concours Pitch    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le conflit de l'Algérie autour du Sahara doit s'inscrire dans le processus des tables rondes
Publié dans PanoraPost le 10 - 10 - 2022

L'Algérie, partie principale au différend régional autour du Sahara marocain, est appelée à s'inscrire de bonne foi dans le processus des tables-rondes de l'ONU, conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité, ont souligné des pétitionnaires devant la 4è commission de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
« Le règlement du différend régional sur le Sahara marocain n'est plus qu'une question de temps, pourvu que la principale partie à ce différend régional, à savoir le pays hôte des camps de Tindouf, s'inscrive de bonne foi dans le processus des tables rondes de l'ONU », a ainsi affirmé Abdellatif Aidara, coordinateur de la Coalition pour l'autonomie du Sahara (AUSACO).
Il s'agit ni plus ni moins d'un différend à caractère géopolitique qui a émergé dans le contexte de la guerre froide à l'instigation de l'Algérie, a-t-il relevé, notant que les droits légitimes du Maroc sur son Sahara revêtent un caractère historique, cette région ayant toujours constitué le portail du Royaume vers l'Afrique subsaharienne. "Le Sahara est le prolongement des racines africaines du Maroc", a-t-il ajouté.
L'intervenant a également rappelé que c'est le Maroc qui a inscrit en 1963 la question du Sahara à l'ordre du jour de la 4è commission, alors que le groupe séparatiste du "polisario" n'existait pas à l'époque, soulignant que ce groupe armé n'a été créé que 10 ans plus tard pour contrarier l'intégrité territoriale du Royaume.
"A la lumière du caractère géopolitique de ce différend artificiel, il est clair que son règlement passe nécessairement, par la participation sérieuse et de bonne foi du pays hôte des camps de Tindouf, à la recherche de la solution politique", a indiqué Aidara, signalant que ce pays continue d'apporter un appui politique, diplomatique, financier et militaire au "polisario" au détriment de la sécurité et de la stabilité de l'espace régional sahélo-saharien.
Pour le pétitionnaire, "il s'agit du seul pays dans le monde qui s'oppose à l'initiative d'autonomie, dans une stratégie évidente de pourrissement et de maintien du statu quo".
"D'ailleurs, paradoxalement ce pays avait proposé en 2002 la partition de la région du Sahara et de sa population comme cela a été consigné dans le rapport du secrétaire général S/2002/178. Ce qui démontre la vacuité et la mauvaise foi de cet Etat dans sa soi-disant défense du droit à l'autodétermination", a-t-il précisé.
Le coordinateur de l'AUSACO a indiqué que "nous, Africains, savons que les défis sont nombreux dans notre continent et ô combien l'unité des pays africains est cruciale pour les relever. Dès lors nous soutenons le processus exclusivement onusien, en vue de parvenir à une solution politique définitive a ce différend qui n'a que trop duré".
Il a, dans ce cadre, rejeté le séparatisme, fléau aux connexions multiples avec le terrorisme et la criminalité transfrontalière, notant que le "polisario" est l'illustration ultime de ce lien.
"La poignée de dirigeants qui ont fait de la situation des populations des camps de Tindouf un fonds de commerce, est connue pour ses activités criminelles multiples", a fait observer l'intervenant, ajoutant qu'alors que la population des camps croupit dans une situation humanitaire désastreuse, le pays hôte continue d'armer à grand frais cette milice séparatiste.
Il a, par ailleurs, signalé que ce groupe armé entretient des relations notoires avec les groupes terroristes qui pullulent dans la région, rappelant que l'ancien chef du groupe terroriste "Etat islamique au grand Sahara" (Adnane Abou Walid al Sahraoui) est un ancien cadre du "polisario".
Partant de ces constats, M. Aidara a appelé la Commission à appuyer la vision constructive du Maroc pour la résolution de ce différend à travers l'initiative d'autonomie, qui demeure la seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain. Il a également appelé la Commission à rejeter la vision dépassée du "polisario" et de son pays hôte, qui a trop longtemps entravé la coopération régionale dans cette région sensible du monde.
Pour sa part, Cedric Jenart, docteur-chercheur en droit constitutionnel à l'université d'Anvers, a souligné que du point de vue du droit constitutionnel, le plan d'autonomie octroie de larges pouvoirs à la population des provinces du Sud, relevant que des pays influents comme les Etats-Unis, la France et l'Espagne saluent la pertinence de cette initiative.
Le Maroc a fait preuve "de bonne foi, de sérieux et de compromis" lorsqu'il a présenté le plan d'autonomie comme solution pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara, a-t-il dit.
Et de conclure que l'initiative marocaine "va loin dans son octroi d'autonomie à la lumière du droit constitutionnel comparé et offre un plan utile pour parvenir à un accord équilibré et négocié" dans le cadre du respect total de l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.