Des experts internationaux se sont insurgés, devant la 4è Commission de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, contre la situation dramatique et inhumaine des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l'Algérie. "Assez de souffrance pour les Sahraouis enfermés dans les conditions extrêmement dures des camps ostracisés de Tindouf", s'est indigné l'historien et membre du parlement austichien, Harald Troch, soulignant que ces populations "vivent dans l'insécurité et l'instabilité dans des conditions insupportables, privées de leurs droits humains depuis 47 ans". Il a insisté que la seule solution pour mettre fin à ce calvaire passe inéluctablement par le plan d'autonomie présenté par le Maroc, une initiative qualifiée de sérieuse et crédible dans les résolutions du Conseil de sécurité, relevant que ce plan, qui jouit d'un soutien international grandissant, offre une "chance réaliste" pour clore ce différend régional et en finir avec les souffrances humaines que les populations endurent dans les camps de Tindouf. L'autonomie sous souveraineté marocaine est une "opportunité concrète" pour surmonter l'impasse actuelle. Elle fournit l'espoir pour la paix et le développement et garantit la stabilité de la région du Maghreb, a-t-il indiqué, en appelant la communauté internationale à soutenir davantage cette initiative judicieuse. Dans la même veine, Ernest Petric, professeur émérite à la Nova Univerza, basée dans la ville slovène de Ljubljana, a indiqué que le différend régional sur le Sahara se dirige vers le règlement sur la base du plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2007. L'autonomie se veut la concrétisation du "principe de l'autodétermination", a souligné ce professeur de droit international et de relations internationales, précisant qu'en vertu de ce plan sérieux et crédible, les populations locales sont capables de gérer leurs propres affaires. Pour ce membre de la Commission du droit international de l'ONU, le règlement de ce différend régional passe par une solution politique basée sur le plan d'autonomie dans le respect de l'intégrité territoriale du Maroc et de sa souveraineté nationale. Pour sa part, Karen Hardin, une pétitionnaire américaine représentant "Priority PR" a dénoncé la situation tragique dans les camps de Tindouf où prévalent enlèvements, emprisonnement, travail forcé, torture et viols, notant que les milices séparatistes armés du "polisario" censurent les droits des individus et contrôlent leur mouvement. "Nous ne pouvons pas nous permettre de rester les bras croisés pendant qu'une catastrophe internationale devient un problème encore plus grave qu'il ne l'est aujourd'hui", a-t-il prévenu, soulignant qu'un règlement pacifique à la question du Sahara marocain créera la stabilité et vaincra le terrorisme au Sahel. La pétitionnaire américaine a dit soutenir la position des Etats-Unis qui ont réaffirmé que toutes les parties doivent adopter le plan d'autonomie sous la souveraineté du Maroc, lequel se démarque par son sérieux, sa crédibilité et son réalisme. Abondant dans le même sens, Carroll Eads, de l'organisation "Capitol Hill Prayer Partners", a déploré les conditions dans lesquelles vivent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, où le mouvement séparatiste armé du "polisario" continue de collaborer avec des groupes "voyous" qui se sont infiltrés dans ces camps et à leurs alentours. Pour démanteler ces camps qui servent de "station" où les populations sont appauvries et favoriser la paix et la stabilité dans la région, il est nécessaire de trouver une solution au différend régional autour du Sahara sur la base du plan d'autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc, a-t-elle insisté.