Des pétitionnaires latino-américains ont mis en avant, devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, la pertinence de l'initiative d'autonomie comme solution idoine à même de régler définitivement le différend artificiel autour du Sahara marocain. Intervenant à cette occasion, le journaliste péruvien, Ricardo Sanchez Serra, a livré un réquisitoire saillant contre le polisario tout en plaidant en faveur de l'initiative d'autonomie comme solution au conflit. Il a souligné, à cet égard, que le Maroc, en mettant sur la table le plan d'autonomie a tendu la main pour le retour à la mère patrie des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Cette initiative, considérée par le Conseil de sécurité de l'ONU comme "une solution politique réaliste, viable et durable, basée sur le compromis", doit être recommandée par cette Commission comme la seule voie sérieuse et crédible pour mettre fin à ce différend régional, a souligné M. Sanchez Serra, qui présidait auparavant une association péruvienne soutenant le polisario. "La proposition marocaine est la clé pour résoudre ce conflit et mettre fin aux souffrances des populations séquestrées à Tindouf, qui attendent leur libération depuis 44 ans", a plaidé cet ancien soutien du polisario qui a changé de position après s'être rendu compte de la supercherie et des mensonges des séparatistes, mais surtout de la justesse de l'initiative marocaine d'autonomie et de l'avenir prometteur qu'elle porte aux habitants de la région. De son côté, Luis Gonzales Posada Eyzaguirre, du parti politique péruvien APRA, a souligné que l'initiative marocaine d'autonomie "permet à l'ensemble des Sahraouis de gérer eux-mêmes et de manière démocratique leurs affaires locales, à travers des organes représentatifs, législatif, exécutif et judiciaire", ajoutant que le statut d'autonomie est une concrétisation moderne et démocratique du principe de l'autodétermination.