Des pétitionnaires ont mis en avant, mercredi devant la 4e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, la pertinence du plan d'autonomie en tant que solution idoine à même de clore définitivement le conflit autour du Sahara marocain. Intervenant à cette occasion, Carroll Eads, de l'ONG américaine « Capitol Hill Prayers partners », a appelé la Commission onusienne à considérer le plan d'autonomie comme base de solution à ce conflit artificiel qui n'a que trop duré. Elle a souligné que le plan marocain est considéré par le Conseil de sécurité comme une solution fiable, sérieuse et crédible pour la résolution de la question du Sahara, en ce sens, relève Eads, qu'il s'agit là d'une forme d'autodétermination. De son côté, Karen Hardin, présidente de « Priority PR Group », s'est félicitée des efforts du Secrétaire général de l'Onu visant à relancer les négociations entre les deux parties et aboutir à une solution à cette question sur la base du plan d'autonomie pour le Sahara. Elle a ainsi estimé qu'il était temps de sortir des sentiers battus afin d'aboutir à un « nouveau moyen innovant pour réaliser l'autodétermination », tel que prôné par le chef de l'ONU. Pour sa part, Donna Sams, de l' »Antioch Church », a également souligné que le plan d'autonomie marocain est à même de constituer la troisième voie pour la résolution définitive de ce conflit et mettre fin aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Elle a rappelé, à cet égard, la position de l'ancien Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, et d'Eric Jensen, ancien représentant spécial, qui ont tous les deux estimé que le plan d'autonomie marocain constitue l'unique solution viable pour ce conflit. Le juriste international et avocat britannique, Andrew Rosemarine, a relevé, quant à lui, que le plan d'autonomie, un projet « juste, flexible et prévoyant », est la seule solution pouvant assurer le bien-être des Sahraouis sur le long terme, en ce sens qu'il garantit un "grand degré d'auto-détermination" pour les habitants du Sahara. L'expert international a notamment fait remarquer que le plan, présenté à l'Onu en 2007, "s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et de développement économique et social", et apporte ainsi "la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, en mettant fin à la séparation et à l'exil et en favorisant la réconciliation".