Le plan d'autonomie proposé par le Maroc demeure la solution "la plus fiable" et "la plus crédible" pour parvenir à un règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain, a affirmé, mercredi à New York, Mme Carroll Eads, une pétitionnaire américaine représentant "Capitol Hill Prayer Partners". Intervenant devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, Mme Eads a souligné que le plan d'autonomie prime sur toute autre proposition d'autant plus qu'il constitue l'option la plus crédible vers un "règlement rapide, économiquement sain et politiquement faisable". Par ailleurs, cette pétitionnaire américaine, basée à Washington, a exprimé sa "profonde inquiétude" pour les jeunes séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l'Algérie, mettant en garde contre les conséquences d'un manque de perspectives pour cette jeunesse. → Lire aussi : Sahara marocain : Staffan de Mistura officiellement nommé Envoyé personnel du SG de l'ONU Ces jeunes sont à la merci de leurs "enseignants" qui leur instillent la haine, a-t-elle dénoncé, relevant que ce genre de comportements ne favorise pas l'émergence d'une jeunesse "désireuse de résoudre un problème aux répercussions internationales". Ce manque de perspectives propulse les jeunes à Tindouf dans les mains d'un réseau d'activités clandestines comme les trafics d'armes, des êtres humains et de drogue, a expliqué Mme Eads. Elle a en outre rappelé le rapport de l'ancien Secrétaire général de l'ONU publié en 2016 qui a fait état de ses préoccupations quant aux conditions de vie sévères sévissant dans les camps de Tindouf, à la désillusion et au sentiment d'impuissance chez ces jeunes.