Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mardi, la fin de la vague "Omicron", après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. "La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022", a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022. Contrairement à la vague "Delta", la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet. Dans le même contexte, il a été noté que la dernière semaine, allant du 21 au 27 février, a été marquée par la poursuite de la décroissance rapide du nombre de nouveaux cas pour la cinquième semaine consécutive, et donc la poursuite de la décroissance du taux de positivité des analyses, puisqu'il est passé de 24,4% pendant la semaine de pointe à 1,9% la semaine dernière. Quant à l'indice de reproduction des cas, il se maintient à moins de 1 depuis 38 jours, pour se situer à 0,79 la semaine dernière. Concernant les autres indices, Mrabet a fait état d'une baisse de 40% du nombre de cas graves dans les services de réanimation pour s'établir à 133 nouveaux cas alors que 171 malades ont quitté ces services après l'amélioration de leur état de santé. Concernant les cas de décès, ils ont atteint 84 au cours de la dernière semaine, soit une baisse de 26% par rapport à la semaine précédente. Le taux de létalité s'est, quant à lui, situé jusqu'à lundi à 0,6 pc pour la vague Omicron et 1,3 pc pour Delta soit une hausse de près de la moitié, a ajouté Mrabet, attribuant cette baisse à plusieurs facteurs dont l'efficacité de la campagne de vaccination, outre les spécificités et l'évolution de la connaissance autour du virus. Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la première dose a atteint 67,5%, contre 63,3% pour celles ayant reçu la deuxième dose, alors que 15,7% ont reçu la dose booster, selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Mrabet a réitéré l'appel du ministère de la santé et de la Protection sociale à l'ensemble des citoyens à poursuivre l'adhésion rapide et massive à la campagne nationale de vaccination en recevant les trois doses du vaccin.