Le conflit entre le ministère de l'Education nationale et les enseignants dits contractuels ne semble pas voir le bout du tunnel avec le retour en force des deux centrales syndicales, la Confédération démocratique et travail (CDT) et la Fédération nationale de l'Enseignement (FNE) qui ont pris le relai en guise de solidarité. CDT et FNE annoncent à nouveau le recours aux grèves au niveau national pour faire entendre la voix des enseignants. Ainsi, la Confédération démocratique du Travail (CDT) et la Fédération nationale de l'enseignement (FNE) vont observer une grève ce mercredi doublée d'une marche de protestation à Casablanca. Les deux syndicats invitent à une participation massive à cette manifestation pour dénoncer l'ensemble des mesures qui handicapent le secteur de l'enseignement au Maroc. Ce qui transparait à travers la gestion par les pouvoirs publics du dossier des enseignants contractuels. Les deux syndicats qui volent au secours de ce pan du corps enseignant estiment que le dialogue engagé avec les coordinations a été entaché de plusieurs défauts et ne saurait aboutir à une quelconque solution durable au conflit qui oppose cette catégorie d'enseignants à la tutelle. On charge ainsi le ministère de l'Education d'avoir fait fi de toutes ses promesses en vue de débloquer un dossier dont le pourrissement menace de paralyser l'école marocaine. Promesses que Said Amzazi, s'était engagé à tenir lors des réunions avec la Coalition nationale des enseignants recrutés par contrat. Pour rappel, cette Coalition exige «la levée des recrutements contractuels et l'intégration des enseignants concernés dans la fonction publique». Les revendications des enseignants contractuels porteront ce mercredi sur leur opposition au régime de base pour les fonctionnaires des Académies régionales (AREF) et la difficulté pour les enseignants à gravir les échelles. L'année scolaire 2019 a été émaillée de nombre de manifestations massivement suivies dans le pays. Débrayages et manifestations auxquelles avaient appelé pas moins de cinq syndicats dont la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), outre la FNE et la CDT qui s'agitent actuellement.