12 morts, parmi les éléments de la garde présidentielle tunisienne, en plus d'un 13ème corps non identifié, et qui pourrait s'agit de celui d'un kamikaze. L'auteur de l'attaque serait un Tunisien muni d'une ceinture d'explosifs qui a pu embarquer mardi dans un bus de la garde présidentielle, et aurait actionné son détonateur. Etat d'urgence et couvre-feu ont été décrétés par le gouvernement tunisien et Daech revendique l'attentat. L'organisation terroriste dite « Etat Islamique » a donc fait circuler un texte de revendication de l'attentat, dévoilant l'identité du tueur, un certain « Abou Abdallah al-Tounissi », et expliquant son modus operandi ; l'homme est monté dans le bus des militaires et a fait sauter sa ceinture d'explosifs. Une photo du meurtrier a été mise en ligne par Daech, le montrant équipé de son gilet, le doit levé et le visage masqué. Mercredi, le ministre de l'intérieur a publié un communiqué annonçant que « l'attentat terroriste a été commis en utilisant un sac à dos ou une ceinture contenant dix kilos d'explosifs », qui s'est avéré être du semtex, un puissant explosif utilisé le plus souvent par les militaires. Le président Beji Caïd Essebsi a immédiatement décrété l'état d'urgence, qui avait été instauré au lendemain de l'attentat meurtrier de Sousse fin juin, avant d'être levé en septembre. Dans la capitale Tunis, un couvre-feu a également été décidé, « pour une durée indéterminée ». Enfin, la Tunisie a annoncé la fermeture pendant 15 jours de sa frontière terrestre avec la Libye, pays livré au chaos, « avec renforcement de la surveillance sur les frontières maritimes et dans les aéroports ».