Le groupe dénommé, Etat islamique (EI), gonflé par la multitude de ses sinistres attentats contre des innocents, au Moyen-Orient et en Europe, a adressé des menaces au Maroc. Selon le journal Assabah, Daech reproche, sur les réseaux sociaux, aux autorités marocaines d'avoir « collaboré avec certains pays européens dont la France, la Belgique et l'Espagne ». Au moment même où il revendique, dans un communiqué diffusé sur internet, la responsabilité de l'attentat commis, hier mardi, à Tunis, contre un bus de la garde présidentielle, le groupe terroriste Etat islamique, lance une menace de vengeance contre le Maroc. Ainsi, il promet des « attaques dévastatrices » qui « anéantiront les soldats, exploseront les palais et détruiront l'économie », écrivent les partisans du groupe terroriste d'après Assabah. Daech reproche « aux autorités marocaines d'avoir collaboré avec certains pays européens dont la France, la Belgique et l'Espagne ». Dans le cas des attaques récentes commises à Paris, ce sont les services secrets marocains qui ont aidé à démanteler la cellule terroriste à Saint-Denis et déjouer d'autres attentats qui ont été prévus à Paris, particulièrement, sur le quartier de la Défense. Par ailleurs, en Tunisie l'état d'urgence a été rétabli après la revendication, par l'EI, de l'attentat commis mardi à Tunis contre un bus de la garde présidentielle qui a fait 13 morts dont le kamikaze. L'attaque terroriste a été exécutée à l'aide d'une ceinture d'explosifs « Semtex », a affirmé, dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur tunisien, Mohamed Najem Gharsalli, en se référant aux premiers constats de la police technique et scientifique. Dans un autre communiqué diffusé par la presse tunisienne ce mercredi, le ministère de l'intérieur tunisien assure que les investigations préliminaires ont permis l'identification de douze corps. Les services de la police scientifique n'ont pas pu identifier le 13ème cadavre, soupçonné d'être celui de l'auteur de l'attentat. Le communiqué du ministère de l'Intérieur tunisien affirme, par ailleurs, que l'attentat avait été perpétré à l'aide d'un sac à dos ou d'une ceinture explosive contenant plus de 10 kilos d'explosifs militaires.