Le procureur général du Mexique a annoncé l'ouverture d'une enquête après qu'une plainte a été déposée par un parti politique concernant des opérations financières illicites impliquant un candidat aux élections présidentielles. Ricardo Anaya, l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle mexicaine du 1er juillet prochain a rejeté dimanche les accusations de corruption dont il fait l'objet, et affirmé que le gouvernement essayait de nuire à sa campagne. Anaya, 38 ans, plus jeune des trois prétendants à la présidence, a affirmé que l'enquête visait des opérations immobilières qu'il a effectuées entre 2014 et 2016. Lire aussi : Mexique: quatre policiers arrêtés pour implication dans la disparition de trois Italiens Le candidat de la nouvelle coalition de partis de droite et de gauche, Por Mexico al Frente (Pour le Mexique Devant), est donné dans les sondages en deuxième position derrière Andres Manuel Lopez Obrador, le candidat du parti Morena (gauche), et devant Jose Antonio Meade, membre de la formation au pouvoir, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre). Dans une lettre envoyée au bureau du procureur général, Anaya a affirmé que l'achat et la revente d'un parc industriel situé à Queretaro, un Etat du centre du pays dont il est originaire, ont été parfaitement légaux. Il a détaillé ces transactions dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Il a estimé que ces accusations ont pour but de nuire à sa réputation et de profiter ainsi au candidat du PRI. Les accusations de corruption se sont multipliées ces derniers mois entre le gouvernement et l'opposition.