Le mois de septembre 2024 a connu des phénomènes météorologiques intenses, notamment au Maroc. Des pluies abondantes ont causé des inondations dans le pays. Ces événements s'inscrivent dans une tendance observée dans plusieurs régions du monde, où les infrastructures existantes peinent à gérer les effets des catastrophes naturelles. La Direction générale de la météorologie (DGM) marocaine a enregistré une instabilité météorologique en septembre 2024. Des anomalies climatiques ont été observées dans plusieurs régions du pays. Les pluies ont particulièrement touché le sud et le sud-est, provoquant des inondations. Ces phénomènes sont liés à un déplacement du front intertropical vers le nord, depuis le Sahara. Ce mouvement a engendré des précipitations importantes dans ces régions. Les orages et les pluies ont mis à l'épreuve plusieurs infrastructures. La DGM attribue cette instabilité climatique au réchauffement global. L'augmentation des températures mondiales perturbe l'équilibre atmosphérique. Le réchauffement des océans accroît l'évaporation, ce qui influence les événements météorologiques comme les tempêtes, les pluies intenses et les ouragans. L'Afrique fait face à des défis particuliers dans ce contexte. Les infrastructures, souvent anciennes ou insuffisantes, ne sont pas toujours adaptées à l'intensité des phénomènes climatiques actuels. Les inondations qui en résultent causent des dégâts matériels et humains. Lire aussi : Climat: La probabilité d'un réchauffement de 3°C ce siècle est de deux tiers Les inondations en Afrique mettent en évidence les enjeux liés au dérèglement climatique sur le continent. Diverses régions sont affectées par des pluies intenses, des sécheresses prolongées et une montée des eaux. Dans plusieurs pays africains, l'impact des pluies est amplifié par des infrastructures inadaptées. Les systèmes de drainage, les digues et autres aménagements hydrauliques ne sont pas toujours en mesure de gérer le volume d'eau. En conséquence, les zones urbaines et rurales sont fréquemment inondées. Ces catastrophes climatiques ont des conséquences sur les populations. Elles entraînent des déplacements, affectent les récoltes, et peuvent exacerber les tensions liées aux ressources naturelles. La vulnérabilité des infrastructures africaines face aux catastrophes climatiques est un problème identifié. Le financement de projets d'infrastructures adaptées aux événements météorologiques extrêmes reste un défi pour de nombreux pays. Les réseaux routiers, ferroviaires, les systèmes d'approvisionnement en eau et les équipements énergétiques ne sont pas toujours dimensionnés pour les conditions climatiques actuelles. Les zones urbaines en croissance sont particulièrement concernées. L'urbanisation rapide, combinée à une planification urbaine insuffisante, a laissé certaines villes africaines sans dispositifs adéquats pour gérer les eaux de ruissellement. Des villes comme Lagos, Dakar, et Kinshasa connaissent des inondations récurrentes qui affectent l'économie locale et la population. L'adaptation au changement climatique est devenue une priorité. Des investissements dans les infrastructures résilientes sont nécessaires pour protéger les populations et réduire les pertes économiques. L'adaptation implique également une révision des politiques urbaines et agricoles, pour une gestion durable des ressources naturelles et une meilleure anticipation des événements climatiques.