Ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Défense du Cap-Vert, j'ai été le premier responsable politique d'un gouvernement capverdien à reconnaître la marocanité du Sahara occidental. J'ai agi bien évidemment au nom de mon gouvernement, mais également par conviction, après avoir étudié en détail l'histoire de ce conflit artificiel, créé de toutes pièces, ainsi que tous les enjeux qui opposent le Maroc à l'Algérie par l'intermédiaire du Front Polisario. Je souhaite exprimer mon soutien indéfectible au discours que le chef du gouvernement marocain, M. Azis Akhannouch, vient de prononcer à l'occasion de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a affirmé clairement au Secrétaire général Antonio Guterres qu'aucun processus politique concernant le Sahara ne peut se dérouler en dehors des tables rondes établies par les Nations Unies, et ce, avec la pleine participation de l'Algérie. Il est crucial de rappeler que la solution doit impérativement passer par l'initiative marocaine d'autonomie. En outre, un véritable processus politique ne pourra progresser tant que des milices armées continueront de compromettre le cessez-le-feu, comme l'attendent les membres du Conseil de sécurité. Je salue également le soutien croissant de nombreux pays envers la souveraineté du Maroc sur son Sahara, ainsi que l'initiative d'autonomie qu'il a soumise aux Nations Unies. Les régions du Sud marocain ont connu un développement remarquable au cours des 25 dernières années, grâce au nouveau modèle de développement de ces provinces instauré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il est grand temps que la communauté internationale assume ses responsabilités pour résoudre définitivement ce conflit artificiel qui menace l'intégrité territoriale du Maroc et fragilise la paix et le développement dans la région. Le Sahara est historiquement marocain, et le droit international protège et renforce la légitimité des efforts du Maroc pour recouvrer l'intégralité de son territoire national. Dans ce contexte, je lance un appel solennel à l'ensemble de la communauté internationale pour qu'elle soutienne les efforts du Secrétaire général des Nations Unies en faveur d'un règlement pacifique et juste de cette question. Ce règlement doit respecter le plan d'autonomie proposé par le Maroc, qui bénéficie du soutien d'une large majorité de nations à travers le monde. Ensemble, faisons résonner la voix de l'histoire et du droit souverain du Maroc à disposer de l'intégralité de son territoire. Continuons à bâtir un avenir de paix et de prospérité pour les peuples de cette région et pour ceux du monde entier ! * Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Défense du Cap-Vert