L'Otan, qui célèbre jeudi son 75e anniversaire, est « plus grande« , « plus forte » et « plus unie que jamais« , a affirmé le Secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. « C'est l'alliance la plus forte, la plus durable et la plus réussie de l'histoire« , a-t-il dit, lors d'une cérémonie au siège bruxellois de l'Alliance, en présence des ministres des Affaires étrangères des 32 pays alliés. L'Otan avait été fondée par la signature du traité de l'Atlantique Nord à Washington, le 4 avril 1949, par les ministres des Affaires étrangères de douze pays – dix européens (la Belgique, le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Islande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et le Portugal) – ainsi que les Etats-Unis et le Canada, afin de créer l'organisation politico-militaire chargée de la défense collective de ses membres. Ils sont aujourd'hui 32, dont les plus récents sont la Finlande, en avril 2023, et la Suède le mois dernier. Lire aussi : OTAN : Les consultations se poursuivent pour désigner un nouveau SG, deux candidats en lice « Je crois à l'Amérique et à l'Europe ensemble, dans l'Otan, parce que nous sommes plus forts et plus en sécurité ensemble« , a insisté Jens Stoltenberg. La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, dont le pays abrite le siège de l'Otan, a souligné que « la situation dans le voisinage nous rappelle que l'Otan est plus nécessaire que jamais« . « Nous devons rester fermes sur notre objectif de défense de la paix, la sécurité et la liberté« , a-t-elle plaidé. En marge de cette célébration, les discussions entre les ministres des Affaires étrangères des Etats membres devront porter notamment sur la succession de l'actuel secrétaire général, Jens Stoltenberg, les Alliés souhaitant désigner le nouveau SG avant le sommet annuel prévu à Washington en juillet. L'ex-Premier ministre néerlandais Mark Rutte, adoubé par les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne fait figure de favori face au président roumain Klaus Iohannis. La question du financement est également à l'agenda. En 2024, 18 membres devraient atteindre ou dépasser 2% du PIB pour la défense, soit six fois plus qu'en 2014.