Les consultations se poursuivent entre les 32 membres de l'OTAN pour désigner un successeur à l'actuel secrétaire général de l'alliance, Jens Stoltenberg, en choisissant entre les deux candidats toujours dans la course, l'ex-Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, et le président roumain Klaus Iohannis. Même si l'homme politique néerlandais a reçu le soutien de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, le choix d'un successeur prend plus de temps que prévu. Le secrétaire général de l'Alliance doit en effet être nommé à l'unanimité des 32 membres de l'organisation. Mardi, l'ambassadrice américaine à l'OTAN, Julianne Smith, a déclaré que les Etats-Unis souhaitent désigner un successeur à Jens Stoltenberg pour juillet au plus tard. Ils se donnent jusqu'au sommet prévu ce mois-là à Washington pour décider si Mark Rutte, ex-Premier ministre néerlandais et favori, remplacera le Norvégien. Lire aussi : Le président roumain se porte candidat au poste de secrétaire général de l'OTAN Les pays de l'Otan espèrent parvenir à un accord dans « les semaines à venir » sur l'un de ces deux « leaders très impressionnants« , a indiqué Julianne Smith en préambule d'un sommet réunissant mercredi et jeudi les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à Bruxelles. « Nous préférons évidemment parvenir à un accord aujourd'hui plutôt que demain. Nous souhaitons que cette question soit réglée au plus tard lors du sommet de Washington« , a-t-elle assuré. Tout en réitérant le soutien américain à la candidature de Mark Rutte, elle a précisé que les Etats-Unis « ont le plus grand respect pour notre ami, le président Iohannis« . Alors que le choix d'un nouveau Secrétaire général étaient attendu ce mois-ci, des médias européens rapportent que des réticences subsistent au sein des pays de l'Est quant à la nomination de Mark Rutte. Le week-end dernier, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a exposé, de son côté, ses conditions pour soutenir la candidature de Rutte, notamment la prise en compte des ''sensibilités'' des pays non membres de l'UE. L'actuel secrétaire général devrait quitter son poste au plus tard pour le mois d'octobre de cette année.