Après avoir fermé les frontières terrestres et l'espace aérien avec le Maroc, ainsi que décidé unilatéralement la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe dans l'espoir de punir le Maroc, le régime algérien condamne « dans les termes les plus fermes » la décision du Maroc d'exproprier des biens immobiliers appartenant à l'Etat algérien à Rabat. Cette décision survient dans un contexte où l'Algérie n'a cessé de lancer des provocations contre le Maroc. Aujourd'hui, Alger voit le ciel lui tomber sur la tête, car le Maroc se réapproprie les biens immobiliers. Dans un contexte de tensions diplomatiques persistantes, le gouvernement algérien a exprimé une condamnation à la suite de la publication d'un décret par le Maroc, ordonnant l'expropriation de biens immobiliers appartenant à l'Etat algérien situés à Rabat. Cette mesure a été qualifiée par l'Algérie de « provocation » par le ministère algérien des Affaires étrangères, qui a annoncé son intention de prendre des mesures appropriées en réponse. Surpris, Alger dénonce cette décision du Royaume comme une violation des conventions diplomatiques et envisage des poursuites judiciaires et d'autres formes de rétorsion. L'expropriation, qui concerne également trois autres lots appartenant à des citoyens marocains, vise à permettre l'extension des bureaux du ministère marocain des Affaires Etrangères, situés dans le quartier Hassan, à proximité de l'ancien siège de l'ambassade américaine. Selon le décret paru au Journal Officiel du 13 mars, ces bâtiments sont jugés nécessaires pour l'agrandissement des infrastructures administratives du ministère. Cette affaire s'inscrit dans un cadre plus large de relations bilatérales tendues, exacerbées par le conflit du Sahara. En effet, depuis août 2021, l'Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et a interdit à tout avion marocain de pénétrer dans son espace aérien, marquant une escalade significative dans les frictions entre les deux nations.