Le critique et scénariste égyptien, Waleed Saif, a salué l'essor du cinéma marocain, notamment après le couronnement de films marocains lors de la 76e édition du Festival de Cannes de cette année, considérant cela comme « une source de fierté pour nous en tant qu'Arabes ». Waleed Saif, qui animait un atelier d'écriture de scénario dans le cadre de la cinquième édition du Festival Ciné-plage à Harhoura, a mis en avant le soutien accordé par le Royaume aux œuvres cinématographiques au Maroc, ce qui a conduit à une renaissance cinématographique marocaine qui mérite reconnaissance et respect. Cet atelier de formation, auquel ont assisté de jeunes passionnés et intéressés par le domaine du cinéma, se concentre sur l'enseignement des techniques et des règles fondamentales de l'écriture de scénario, qui doivent être respectées dans tous les types d'œuvres cinématographiques. Dans une déclaration à la MAP, le scénariste a expliqué qu'à travers cet atelier intensif, il mettra en lumière les règles de base des fondements de l'écriture de scénario, de la gestation de l'idée, à son développement, en passant par la phase de traitement dramatique ou la phase pré-scénario, jusqu'à la phase d'écriture du script. Saif, qui est également professeur de critique cinématographique et de scénario à l'Académie des Arts égyptienne, aspire à ce que chaque jeune participant à cet atelier sorte avec un produit cinématographique ou l'idée d'un court-métrage, encourageant les jeunes présents à interagir, car « les ateliers de scénario réussissent grâce à l'interaction des participants avec les conférenciers ». La cinquième édition du Festival du Cinéma de la Plage international « Ciné-plage Harhoura » a débuté samedi soir à la plage Sid El Abed à Rabat. A l'affiche de la compétition officielle du festival, on retrouve les films « Annatto » de Fatima Boubakdy, « Sahari Slem Wesaa » de Moulay Taieb Bouhanana, « Dernier Round » de Mohamed Fekrane, « Coup de Tampon » de Rachid El Ouali, « Lost » de Driss Roukhe, et « Gold Fishes » d'Abdeslam Kelai, ainsi que « Le Mont Moussa » de Driss Mrini. Ces films rivalisent pour les cinq prix du festival, à savoir le Grand Prix (Sirènes de Harhoura), le prix du meilleur scénario, le prix de la meilleure actrice, le prix du meilleur acteur, et le prix du meilleur réalisateurs.