Les propriétaires de cafés et restaurants de Rabat ont décidé de fermer leurs établissements pendant 72 heures pour protester contre l'augmentation des taxes sur les boissons non alcoolisées, une mesure qu'ils considèrent injuste et pénalisante. Les propriétaires de cafés à Rabat ont annoncé une grève de 72 heures en réponse à l'augmentation des taxes sur les boissons non alcoolisées. Cette décision a été prise après que le gouvernement marocain ait décidé d'augmenter la taxe sur les boissons gazeuses, les jus et les boissons énergisantes de 50% à partir de mai 2023. Cette mesure a été très mal accueillie par les propriétaires de cafés de Rabat qui estiment qu'elle va nuire à leur activité tout en exprimant leur frustration et leur inquiétude quant à l'impact économique de celle-ci. « Nous avons déjà été durement touchés par la pandémie de Covid-19, et maintenant, nous sommes confrontés à cette augmentation des taxes. Nous ne pouvons pas supporter cette charge financière supplémentaire », a déclaré l'un des propriétaires de café. Selon eux, l'augmentation des taxes sur les boissons non alcoolisées va entraîner une hausse des prix des boissons, ce qui pourrait dissuader les clients de venir dans les cafés. D'autant plus que les boissons non alcoolisées représentent une part importante des ventes des cafés à Rabat, en particulier pendant les heures chaudes de la journée, où les clients cherchent à se rafraîchir. Une mesure perçue comme injuste Les propriétaires de cafés estiment ainsi que cette mesure est injuste, car elle ne concerne pas les boissons alcoolisées. Ils considèrent que cela va favoriser la consommation d'alcool au détriment des boissons non alcoolisées, ce qui va à l'encontre de la politique de santé publique qui vise à encourager la consommation de boissons saines. Donc, Selon eux, cette grève vise à alerter les autorités sur les conséquences économiques de cette mesure et à demander une révision de celle-ci. Ils espèrent que leur action sera entendue et que le gouvernement marocain prendra en compte leurs préoccupations. Des conséquences économiques pour les propriétaires de cafés Cette grève aura sans aucun doute des conséquences économiques pour les propriétaires de cafés de Rabat, qui vont perdre trois jours de chiffre d'affaires. Mais pour eux, il s'agit d'une décision nécessaire pour protéger leur activité et pour faire entendre leur voix. Ils espèrent que cette grève sera suivie d'autres actions pour faire pression sur le gouvernement marocain, afin que celui-ci revienne sur sa décision. Ils estiment que cette mesure va à l'encontre des intérêts des propriétaires de cafés, mais aussi des consommateurs, qui vont subir une augmentation des prix des boissons non alcoolisées. L'appel aux autorités Les propriétaires de cafés appellent les autorités à prendre en compte leurs préoccupations et à chercher des solutions équitables pour concilier les intérêts de tous les acteurs concernés. En échange, les autorités ont réagi à cette grève en appelant au dialogue et à la recherche d'une solution équitable pour tous les acteurs concernés. « Nous comprenons les préoccupations des propriétaires de cafés, mais nous avons également des obligations envers les finances publiques. Nous sommes prêts à écouter leurs doléances et à travailler ensemble pour trouver une solution satisfaisante », a déclaré un responsable du gouvernement. Finalement, l'annonce de la grève des propriétaires de cafés de Rabat pour protester contre l'augmentation des taxes sur les boissons non alcoolisées est révélatrice des tensions économiques qui existent entre les entrepreneurs et les autorités marocaines. Cette mesure, qui vise à augmenter les recettes fiscales de l'Etat, risque d'avoir des conséquences économiques négatives pour les propriétaires de cafés et pour les consommateurs. Il reste à espérer que les autorités prendront en compte les préoccupations des propriétaires de cafés et trouveront un compromis qui permettra de concilier les intérêts de tous les acteurs concernés.