La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, mercredi, les allégations selon lesquelles le détenu (T.B), incarcéré à la prison locale d'Ain Borja, observe une grève de la faim. Dans une mise au point en réponse à ces allégations relayées par des réseaux sociaux et des sites électroniques, la DGAPR indique que ce prisonnier a annoncé, par écrit, avoir entamé une grève de la faim à partir du lundi matin (02 décembre 2019) pour jouir d'une situation avantageuse au sein de l'établissement pénitentiaire contrairement aux autres détenus. → Lire aussi : Transfert de détenus de la prison de Mais dans l'après-midi du même jour, le détenu a changé de position en annonçant, toujours par écrit, qu'il mettait fin à la grève de la faim, avant de prendre ses repas de façon régulière et d'acquérir d'autres denrées alimentaires au niveau de l'économat de l'établissement pénitentiaire, précise la même source. En dépit de l'interruption de la grève de la faim, qui n'a duré que quelques heures, les sites électroniques ont continué à se faire écho de cette prétendue grève, fait savoir la DGAPR, déplorant que certaines personnalités publiques ont +appelé+ le détenu à interrompre cette grève qu'il n'a même pas entamée ». La diffusion de ce genre d'informations et de ces +appels+ est de nature à induire en erreur l'opinion publique, en faisant état d'événements qui n'ont pas eu lieu, ajoute la DGAPR, appelant l'opinion publique à se méfier de telles allégations.