L'engagement des autorités en charge de la gestion de la chose locale aux côtés des institutions et organisations internationales est susceptible d'enrichir les expériences des villes pour répondre aux aspirations de la population, a indiqué lundi à Rabat, M. Fathallah Oualalou, maire de la ville de Rabat. S'exprimant à l'ouverture des travaux de la réunion du bureau exécutif des Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique(CGLUA), M. Oualalou, vice président et membre du bureau exécutif de la CGLUA, a fait savoir que le mouvement communal international contribue à mettre en évidence, au niveau international, l'importance de la décentralisation et le rôle des autorités locales dans le processus de développement. M. Oualalou a souligné également que pour répondre aux besoins et aspirations de la population, les villes sont appelées actuellement à accélérer le rythme de leur action et leur programmes, ajoutant que sans l'ouverture sur les autres expériences internationales, les villes et les campagnes, de par leurs formes administratives actuelles, ne sont pas en mesure d'honorer leur engagement et d'accomplir leur mission. Le Maroc ainsi que plusieurs pays africains se sont attelés à consacrer les valeurs de paix, d'unité et de développement aux différents niveaux, a-t-il souligné, considérant que les collectivités locales sont aujourd'hui appelées à renforcer l'action africaine commune pour améliorer les conditions de vie dans le continent africain. Et d'ajouter que la responsabilité impose aux représentants des collectivités locales et des villes de contribuer davantage à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion dans les pays africains et favoriser les conditions du développement durable. De son côté, M. Tarayia Ole Kores, Président de la CGLUA, a indiqué que cette réunion vise à débattre d'un ensemble de questions ayant trait à la gestion de la CGLUA, notamment les sources de financement et ce pour permettre à cette Organisation de jouer pleinement son rôle au sein de l'organisation des Cités et gouvernements locaux unis (CGLU). M. Tarayia Ole Kores a mis l'accent, à cette occasion, sur la nécessité de redynamiser les relations entre les pays de cette organisation, signalant dans ce cadre l'apport de la CGLU dans la sortie de crise de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique(CGLUA). Le président de CGLUA a signalé également que cette réunion intervient après le succès du 5-ème forum africain des collectivités et gouvernements locaux de décembre 2009 à Marrakech, qui a été marqué par la signature de plusieurs accords de partenariat entre les gouvernement africains, appelant à conjuguer les efforts afin d'en concrétiser les dispositions. La réunion du bureau exécutif de CGLUA intervient après le Congrès de l'Unité africaine qui s'est tenu en mars dernier à Abuja (Nigeria), sous l'égide de l'Organisation mondiale des cités et gouvernements locaux unis (CGLU), qui a été placé sous le signe de l'unification du mouvement municipal africain et de l'engagement du Continent dans les chantiers du développement local et de la promotion de la décentralisation. Organe dirigeant de CGLUA, le Comité exécutif est composé de 17 membres, dont le président de CGLU, le secrétaire général et 15 élus par l'Assemblée générale (trois pour chacune des cinq sous régions d'Afrique: Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale, Afrique de l'Est et Afrique Australe). M. Oualalou a été élu vice-président représentant les collectivités locales de l'Afrique du Nord et membre du Bureau exécutif de cette organisation aux côtés des maires des plus grandes capitales africaines et des présidents des associations.