Mme Delphine Bourgeois de l'Agence internationale pour le développement a affirmé avoir été consternée et choquée par les actes cruels perpétrés dans les camps du "polisario" à Tindouf. "Nous avons été sollicités par des organisations mauritaniennes et nous avons été sur place en Mauritanie" pour entendre et rencontrer des ex-détenus du groupe séparatiste du "polisario", a dit Mme Bourgeois dans une déclaration diffusée mercredi par la première chaîne de télévision "Al Oula" dans son journal du soir, ajoutant : "J'avoue que personnellement et d'autres nous avons été consternés et choqués du fait que des actes aussi cruels et de barbarie pouvaient exister encore aujourd'hui en ce début du 21ème siècle". "Ce sont toutes des victimes mauritaniennes qui ont dénoncé, enfin et publiquement, les enlèvements, les sévices psychiques, physiques, voire même la torture et la violence qui va même jusqu'à du cannibalisme", a-t-elle déploré, avant d'ajouter que "cela est vraiment inacceptable et honteux". "Il faut que justice internationale soit rendue et qu'il ait une enquête à ce sujet", a insisté Mme Delphine Bourgeois qui est intervenue lors d'une conférence de presse à Genève au nom de l'Agence internationale pour le développement. Les représentants d'ONG mauritaniennes ont demandé, mercredi lors de cette conférence de presse, que la vérité soit faite et que justice soit rendue concernant le cas de centaines de disparus civils mauritaniens dans les camps du "polisario" à Tindouf.