Le secteur financier marocain "est considéré parmi les plus performants dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord (MENA) durant les dernières années", a indiqué le think-tank britannique de l'Economist Intelligence Unit (EIU), dans son rapport du mois de février sur le Maroc. Le secteur marocain des finances "a fait montre de résilience aux chocs externes", selon l'EIU, qui relève du célèbre groupe britannique de presse, The Economist. Soulignant les succès réalisés par des banques marocaines implantées dans des pays africains, le think-tank a mis en exergue les efforts consentis par le Maroc pour renforcer l'accès des citoyens et des petites entreprises aux services financiers. Ce volet, précise la même source, figure parmi les secteurs ciblés par "l'ambitieuse" stratégie de partenariat adoptée par la Banque mondiale (BM) avec le Maroc. Le conseil d'administration de la BM vient de sceller une nouvelle stratégie de partenariat avec le Maroc pour les quatre années qui viennent (2010-2013), indique le rapport, relevant que cette stratégie prévoit un programme de financement de l'ordre de 600 millions de dollars par an. Il s'agit d'un objectif "ambitieux", souligne le think-tank, expliquant que la stratégie porte sur trois secteurs prioritaires, à savoir le renforcement de la croissance, de la compétitivité et de l'emploi, ainsi que l'amélioration du climat d'affaires et l'environnement. Citant l'institution de Bretton Woods, l'EIU souligne que le CPS est fondé sur le concept du partenariat et non pas celui de l'aide. La Banque mondiale a également approuvé un crédit de l'ordre de 200 millions de livres Sterling au profit du Maroc visant à améliorer l'accès aux services financiers, un domaine qui figure avec celui des infrastructures parmi les secteurs prioritaires pour l'International Finance Corporation (IFC) au Maroc, observe le think-tank. L'IFC est la branche de la BM qui s'occupe du développement du secteur privé.