L'économie marocaine a réalisé une forte croissance de l'ordre de 7,8 pc au troisième trimestre de 2009 par rapport à la même période une année auparavant, a indiqué le think-tank britannique de l'Economist Intelligence (EIU). "L'économie marocaine a enregistré un taux de croissance de 7,8 pc durant le dernier trimestre de 2009, portant à 5,2 pc la moyenne annuelle de la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB)", a affirmé le think-tank dans une analyse. Qualifiant d' "impressionnante" la croissance réalisée par le Maroc au quatrième trimestre de 2009, l'EIU précise que la valeur ajoutée du secteur agricole s'est accrue de 26,9 pc durant cette période, alors que le secteur de l'énergie et des mines a enregistré une hausse de 10,2 pc. De leurs cotés, les secteurs manufacturier et du bâtiment ont augmenté de 3,8 et 6,1 pc respectivement, indique la source, soulignant que la forte croissance de l'économie marocaine a incité l'agence de notation internationale Standard & Poor à octroyer au Maroc la note "Investment Grade" en mars dernier. Par ailleurs, l'EIU, qui indique que les changements au niveau de la production agricole pourraient avoir un grand impact sur la consommation privée, relève qu'à long terme le rôle des secteurs non agricoles devra se renforcer à la faveur d'une expansion des secteurs manufacturier et du bâtiment grâce aux projets lancés par le gouvernement dans les domaines du logement et des infrastructures. L'Economiste Intelligence Unit (EIU), qui publie des analyses mensuelles sur plus de 200 pays dont le Maroc, se veut un "leader mondial en matière d'intelligence économique". Fondé en 1946, l'EIU s'est forgé une grande réputation en tant que cabinet de recherches économique et politique, ayant plus de 40 représentations à travers le monde. La mission de l'EIU est de fournir aux responsables des analyses et des prévisions dignes de foi pour les aider dans leur prise de décision. Parmi les services offerts par le think-tank figurent des rapports sur plus de 200 marchés et des analyses sur les tendances industrielles dans six secteurs clefs ainsi que sur les dernières stratégies et les meilleures pratiques de gestion. Faisant partie du groupe de l'Economist, qui publie un magazine du même nom, le think-tank emploie 150 analystes à temps plein et dispose d'un réseau de plus de 600 chercheurs et éditeurs.