La reprise notable des secteurs marocains des services et du bâtiment ont renforcé le marché de l'emploi, permettant une compensation des pertes enregistrées dans certains secteurs à cause de la récession internationale, indique le think-tank britannique The Economist Intelligence Unit (EIU). Le taux de chômage a ainsi baissé à 9 pc à la fin de 2009 contre 9,5 pc une année auparavant, indique l'EIU dans son rapport du mois de mars sur le Maroc. Le nombre de personnes sans emploi a baissé de 51.000 au quatrième trimestre de l'année écoulée, indique le think-tank, notant que la main d'oeuvre marocaine a augmenté de 18.000 personnes durant ce trimestre par rapport à la même période de 2008. Quelque 140.000 et 92.000 nouveaux postes d'emploi ont été crées dans les secteurs respectivement des services et du bâtiment vers la fin de 2009, lit-on dans le rapport. Le think-tank londonien revient, par ailleurs, sur la politique initiée par le gouvernement marocain en vue de réduire la dépendance de l'économie vis-à-vis de l'agriculture et ce, à travers le lancement de plusieurs programmes de développement. Ces programmes tentent de tirer le meilleur parti des atouts du Maroc en tant que pays compétitif aux portes de l'Europe, relève le rapport. Sur le plan monétaire, le think-tank souligne que le régime du taux de change marocain demeure bien géré, une situation qui favorise la stabilité de l'économie et la maitrise de l'inflation. La devise marocaine devra se renforcer en 2010-2011 par rapport à 2009, indique la source, soulignant que le Maroc poursuivra ses efforts visant à renforcer sa compétitivité au sein de la zone euro. L'EIU, qui relève du célèbre groupe britannique The Economist, publie des analyses et des rapports réguliers sur la situation économique, politique et sociale dans plusieurs pays du monde. Ces analyses servent d'outil pour les décideurs économiques.