La nouvelle constitution marocaine, adoptée à l'issue d'une consultation référendaire sanctionnée par un OUI massif, est "porteuse d'une plus grande ouverture et d'une démocratie consolidée au Maroc",a déclaré la congresswomen américaine Shelley Berkley. "Je suis encouragée par les résultats de la consultation référendaire qui a entériné les réformes constitutionnelles précédemment annoncées par le Roi Mohammed VI", a souligné Mme Berkely, représentante démocrate du 1er district de l'Etat du Nevada, dans un communiqué dont la MAP a obtenu copie mercredi. Ces réformes, a-t-elle insisté, sont de nature "à faire entrer le Maroc dans le concert des démocraties du monde", estimant que les efforts du Maroc en matière de réformes "méritent le soutien des Etats-Unis afin que cette transition puisse avoir lieu dans un environnement constructif qui consolide davantage l'alliance importante entre Rabat et Washington et apporte une plus grande stabilité à la région". La déclaration de Mme Berkely intervient après celles de nombre de ses collègues aussi bien républicains que démocrates, qui avaient soutenu qu'avec la nouvelle constitution, le Maroc se positionne, encore une fois, en tant que "modèle à suivre en matière de réformes positives" dans la région arabe. Ainsi, la Présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre basse du Congrès et chef de file du parti républicain, Ileana Ros-Lehtinen, avait salué "les mesures proactives" contenues dans la nouvelle constitution marocaine qui visent à "consolider le rôle du Parlement, promouvoir la liberté de pensée et les valeurs des droits de l'Homme et garantir l'indépendance de la justice et le libre exercice des cultes". "Je tiens à féliciter le Royaume du Maroc pour les progrès qu'il a pu réaliser en matière de consolidation des principes démocratiques que sont l'égalité, des élections libres et transparentes et l'Etat de droit", avait affirmé, de son côté, Mario Diaz-Balart, représentant de l'Etat de Floride à la Chambre des représentants. La Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dans le même contexte, souligné que les réformes annoncées, le 9 mars dernier, par SM le Roi Mohammed VI constituent "un modèle pour les autres pays de la région" et "sont porteuses de grandes promesses d'abord et avant tout pour le peuple marocain". "Au moment où certains pays adoptent une approche unidimensionnelle, Sa Majesté le Roi a initié des réformes globales aux plans économique, social et politique", avait souligné, en mars dernier, le chef de la diplomatie US lors d'une conférence de presse conjointe au Département d'Etat, avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri.