L'adhésion massive aux chantiers du renouveau, initiés par SM le Roi Mohammed VI, a suscité, au niveau international, une avalanche de réactions de soutien à cette «exception marocaine» qui confirme, si besoin en est, les choix avant-gardistes retenus par le Maroc depuis l'aube de l'indépendance. Une semaine après la date désormais historique du 1er juillet, marquée par le référendum constitutionnel, les réactions continuent de fuser des quatre coins du monde, saluant la consécration du processus démocratique et la consolidation de l'Etat de droit qui constituent les choix irréversibles du Royaume. Les Marocains ont massivement participé à cette consultation populaire et voté «Oui» en faveur d'une loi fondamentale issue d'un processus participatif des plus ouverts et contenant une feuille de route qui balisera la voie au renforcement davantage des assises d'un Maroc démocratique fort de sa Monarchie constitutionnelle et citoyenne. Cette adhésion massive aux chantiers du renouveau, initiés par SM le Roi Mohammed VI, a suscité, au niveau international, une avalanche de réactions de soutien à cette «exception marocaine» qui confirme, si besoin en est, les choix avant-gardistes retenus par le Maroc depuis l'aube de l'indépendance. A Washington, la secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, a souligné, dans un communiqué, le soutien de son pays «au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit et des droits de l'Homme et la promotion de la bonne gouvernance». «Les Etats-Unis saluent le référendum constitutionnel du 1er juillet et apportent leur soutien au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l'Etat de droit et des droits de l'Homme, la promotion de la bonne gouvernance, ainsi qu'un engagement à long terme en faveur des réformes démocratiques tenant compte de l'équilibre des pouvoirs», a souligné le chef de la diplomatie américaine. Le soutien américain a également été manifesté côté médias, avec l'intérêt particulier accordé par les journaux et chaînes US à l'adoption massive du projet de la nouvelle Constitution. Ainsi, pour la chaîne d'information «CNN», SM le Roi Mohammed VI est «un réformateur et un monarque moderne» et la nouvelle Constitution augure d'«une nouvelle ère faite de libertés consolidées». La chaîne «Fox News» a souligné pour sa part «les grandes avancées du Maroc». «Comparé aux soubresauts qui secouent les pays dans la région, le Maroc paraît différent» et le «Roi du Maroc semble être très populaire», a dit la présentatrice de la chaîne, visiblement impressionnée par les images de liesse «très fortes» célébrant le vote positif en faveur de la Constitution. Quant à la chaîne new-yorkaise «BronxNet TV», elle a diffusé, mercredi en prime-time, une émission dédiée aux réformes au Maroc, mettant en exergue le «processus de réformes» en cours couronné par un référendum, véritable plébiscite, dans ce pays «millénaire» devenu, à la faveur du printemps arabe, le «leader de la région MENA», selon la chaîne TV. Au niveau de la presse écrite, le New York Post a mis en avant un «Oui» «impressionnant» entérinant des «réformes significatives», soulignant que «le Maroc a franchi un pas significatif qui est à même de devenir un modèle pour la transition démocratique dans la région arabe». La publication «Foreign Policy Magazine» a, pour sa part, souligné l'engagement «résolu et de longue date» de SM le Roi Mohammed VI en faveur de la modernité, soulignant l'audace d'un processus de réformes sans pareil dans la région arabe. Au niveau de l'Europe, l'adoption massive du projet de Constitution a été qualifiée par le Parlement européen de «pas supplémentaire vers la consolidation d'une démocratie pluraliste, inclusive et responsable devant les citoyens». «Au Maroc, les changements constitutionnels constituent un pas supplémentaire faisant du pays une démocratie davantage pluraliste et inclusive, responsable devant les citoyens», a affirmé le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, à l'ouverture de la session plénière du PE en début de semaine à Strasbourg. Dans le même sillage, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a salué, mardi dernier, la mobilisation du peuple marocain en faveur de la réforme constitutionnelle. «Pour nous, c'est une grande satisfaction de voir le peuple marocain se mobiliser avec un taux de plus 73 % de participation» au référendum constitutionnel, a déclaré M. Juppé à la presse. La «profonde» réforme constitutionnelle, adoptée lors de la consultation référendaire du 1er juillet au Maroc, est «porteuse d'une avancée réelle à plusieurs niveaux», a, de son côté, affirmé le ministre-président du gouvernement wallon et de la communauté française de Belgique, Rudy Demotte. Le «modèle de réforme» qui émerge au Maroc dans un contexte régional «en plein bouleversement» attire également l'attention des différentes composantes de la classe politique belge, qui a salué le plébiscite populaire de la réforme constitutionnelle initiée par SM le Roi Mohammed VI. De quelque bord qu'ils soient, les acteurs politiques belges ont apprécié le cheminement du Maroc vers une société qui offre à tout citoyen la chance de s'épanouir et de participer à la vie publique. En Espagne, la ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jiménez, a salué l'approbation du projet de la nouvelle Constitution, qualifiant la réforme constitutionnelle de «pas extrêmement important dans le processus de démocratisation» engagé par le Royaume. Le Royaume-Uni s'est, de son côté, félicité mardi des résultats positifs de la consultation référendaire, affirmant que ces derniers augurent d'une ère nouvelle au Maroc. «Je salue les résultats préliminaires du référendum. Ces réformes importantes, y compris les engagements à accroître le pouvoir du Parlement, promouvoir l'égalité des sexes et protéger les droits des minorités, annoncent une ère nouvelle au Maroc», a souligné le ministre des Affaires étrangères britanniques, William Hague. Les mêmes marques de soutien émanaient de Rome où le sénateur italien Benedetto Adragna a souligné que le Maroc demeure incontestablement un des pays phares qui illuminent la région arabo-islamique. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères n'a pas manqué, de son côté, de mettre en exergue l'importance des réformes constitutionnelles engagées au Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur du Maroc en Russie, Abelkader Lachheb. D'autres réactions de soutien aux choix démocratiques du Maroc ont également été enregistrées dans d'autres régions du monde, en particulier au Japon et en Amérique latine. A Tokyo, le président de la Ligue parlementaire Japon-Maroc, Kenji Kosaka, s'est félicité des résultats du référendum, alors qu'à Buenos Aires, l'Agence de presse argentine «Télam» a relevé, en citant les propos de l'ambassadeur du Royaume à Buenos Aires, que le «Oui» massif du 1er juillet «démontre l'attachement inébranlable du peuple marocain à son Roi». Ainsi, des quatre coins du monde, la réforme constitutionnelle a été largement saluée, et les choix démocratiques et d'ouverture du Maroc d'aujourd'hui prouvent, plus que jamais, que le Royaume est sur la bonne voie, la voie de la consécration de l'Etat de droit et de la consolidation des assises du développement économique et social.