Suite au OUI massif ayant sanctionné le référendum constitutionnel du 1er juillet, le Maroc a offert une réponse "unique" aux aspirations à la démocratie dans la région arabe, écrit lundi le New York Times, soulignant, dans ce contexte, la "vision à long terme" de SM le Roi Mohammed VI. "Suite à cette consultation référendaire, les pouvoirs des responsables élus seront renforcés", note la publication américaine de référence, faisant observer que l'approche pondérée qui préside à ce processus de réformes politiques constitue une "alternative" et un "contrepoids" aux confrontations sanglantes qui entachent le Printemps arabe. Citant un professeur à l'institut de recherche de Lyon pour les études politiques, le New York Times soutient qu'il est "certain que des gouvernements arabes seront inspirés par cette stratégie réussie" dans le but de satisfaire les aspirations démocratiques de leurs peuples. Le processus de réformes au Maroc, relève par ailleurs l'auteur de l'article Nadim Auda, s'inscrit dans le cadre d'une logique de consolidation dans la mesure où SM le Roi Mohammed VI avait, dès Son accession au Trône, initié des réformes visant la modernisation du pays, à travers notamment le nouveau code de la famille et la promotion des droits de la femme.