11 "se déroule dans de bonnes conditions", indique mercredi un communiqué du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime. Selon les chiffres relatifs à la situation des cultures et de la récolte présentés lors d'une réunion présidée par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, les superficies emblavées de la betterave à sucre au cours de la campagne 2010-2011 s'élèvent à 53.000 ha contre 52.000 ha l'année précédente. La production prévisionnelle de la betterave à sucre est estimée à 3 millions de tonnes, s'inscrivant ainsi en hausse de 33 pc par rapport à celle de la campagne 2009-2010, précise le communiqué. La campagne d'arrachage et d'usinage de la betterave a démarré au cours du mois de mai, rappelle la même source, ajoutant que le tonnage usiné à ce jour est de 900.000 tonnes, soit 30 pc du tonnage global. Pour ce qui est de la canne, la superficie enregistrée jusqu'à présent est de 16.000 ha contre 15.000 en 2009-2010, relève le ministère, notant que la production prévisionnelle de canne s'élève à 720.000 tonnes, enregistrant une augmentation de 14 pc par rapport à celle de la campagne précédente. Le traitement de la canne, qui a démarré selon son calendrier habituel en début février, a porté jusqu'à présent sur 480.000 tonnes, soit 67 pc du tonnage global. "La campagne de récolte et d'usinage des cultures sucrières se déroule ainsi normalement dans les périmètres sucriers de Doukkala, Tadla et Moulouya", souligne le communiqué. Certaines difficultés ont été, en revanche, notées au niveau des périmètres du Gharb et du Loukkos et qui se situent au niveau de l'extraction du sucre au niveau des usines. Les services techniques du Département de l'Agriculture, notamment l'Institut national de recherche agronomique (INRA) se penchent actuellement, en coordination avec les professionnels, sur les origines et les solutions possible à ce problème. Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime "tient à rassurer que cette situation n'aura aucun impact sur les agriculteurs dont la production sera entièrement collectée et rémunérée". "Ces cas constatés au niveau du Gharb et du Loukos ne vont nullement influencer le déroulement de la campagne dont la production assurera un approvisionnement normal du pays en sucre", indique le ministère. Ont pris part à cette réunion, visant à faire le point de l'avancement de la campagne de récolte et d'usinage des cultures sucrières, le Président du directoire de la COSUMAR, le directeur de la société nationale des sucreries du Gharb et du Loukos, ainsi que le directeur de l'INRA et les directeurs régionaux de l'Agriculture du Gharb et du Loukos.