Le quotidien colombien "El Tiempo" (premier tirage du pays) souligne dans son édition de mardi que grâce aux avancées réalisées depuis l'accession au trône de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc échappe à l'immobilisme. "Entre les réalisations importantes, qui ont consolidé l'édifice démocratique du Maroc, figure la restructuration du Conseil consultatif des droits humains (CCDH), la création de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) et la promulgation du nouveau Code de la famille (Moudouwana), écrit le quotidien sous la plume du journaliste Andrés Hurtado Garcia. Le journaliste, qui affirme bien connaitre le Royaume pour l'avoir largement sillonné, signale que le Maroc a "évidemment" ses problèmes sociaux, à l'instar d'autres pays, mais pas "l'immobilisme et le manque de libertés, qui ont été, écrit-il, des facteurs décisifs dans la révolte arabe". Citant à l'appui les témoignages de Human Rights Watch et Amnesty International ont reconnu le caractère pacifique des manifestations, Hurtad Garcia fait noter que les analystes et chercheurs sur le monde arabe relèvent, "sans exception, le calme presque absolu qui règne dans le Royaume". Le journaliste colombien se demande "pourquoi le Maroc est-il différent des autres pays en flemmes", trouvant la réponse dans "la singularité du Maroc" et dans le fait que le peuple marocain considère la monarchie comme un facteur de cohésion nationale, outre son pluralisme politique et les libertés syndicales et d'expression. "Les pronostics auguraient que la poudrière atteindrait l'océan Atlantique. Ce ne fut pas le cas. Le Maroc a échappé aux flammes. Cela ne doit pas surprendre, parce que le Maroc est différent", affirme-t-il.