Le groupe istiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme à la Chambre des représentants a qualifié de " précipitée" et "partielle " la position du Parlement espagnol à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume. Lors d'une session plénière, vendredi, consacrée à l'examen de la position de la Chambre des députés espagnole relative à l'intégrité territoriale du Royaume, la présidente du groupe, Mme Latifa Bennani-Smirès, a affirmé que cette position est motivée par des considérations internes à cette chambre dans une manÂœuvre visant à porter atteinte à la position marocaine et les acquis du Royaume. Le parlement espagnol vise à provoquer le Maroc, après le succès de la proposition marocaine d'autonomie et "tente actuellement de nuire à cette orientation et entraver le processus de négociation en cours sous l'égide des Nations Unies qui ne servent pas les intérêts et les objectifs de ceux qui cherchent à porter atteinte au Maroc". La résolution (du parlement espagnol) qui vise à considérer le Maroc comme un "état colonial", n'ignore pas que l'Espagne en plus d'Israël sont les dernières forces coloniales et les faits de l'histoire prouvent que l'Espagne est un Etat colonial, car les poches que Madrid occupe sont des terres marocaines comme le prouvent des documents espagnols. D'autre part, Mme Bennani-Smirès a souligné que les événements de Laâyoune constituent "une intention délibérée de provoquer des troubles et porter atteinte à la sécurité et à la stabilité régnant dans les provinces récupérées, ainsi que le climat d'ouverture, la démocratie et la liberté dans ces provinces". Elle a fait savoir également que "le Maroc a présenté toutes les preuves relatives aux événements de Laâyoune à travers des images prises par les avions et comment les forces de sécurité ont assuré le retour des habitants à leurs maisons sains et saufs sans recours à la force". Et d'ajouter que les positions du parlement européen et espagnol sont une tentative de tromper l'opinion publique mondiale et espagnole. Le groupe istiqlalien a insisté que les relations du Maroc avec l'UE et avec les autres groupements européens "ne seront pas affectées".