Le Maroc, qui a opté pour une politique d'ouverture et de libéralisation du marché, est l'une des destinations privilégiées pour les investisseurs espagnols, a souligné le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar. Outre sa proximité géographique avec l'Europe, le Maroc est doté d'une main d'oeuvre jeune, formée et qualifiée et offre nombre d'avantages fiscaux aux entreprises implantées sur ses différentes zones industrielles, a souligné M. Mezouar dans un entretien publié dimanche sur les colonnes du journal "El Pais". En plus, le Royaume représente la porte d'accès idéale au Continent africain, qui constitue un marché à fort potentiel où la croissance économique pourrait atteindre 20 pc dans les prochaines années, a-t-il ajouté. Le Maroc a également mis en place plusieurs organes afin d'instaurer un environnement juridique des affaires transparent, a ajouté le ministre dans cet entretien publié dans le supplément économique "Negocios" (Négoces). Il a, dans ce sens, précisé que le nombre d'entreprises espagnoles installées au Maroc a connu une croissance importante pour atteindre 800 unités actuellement, assurant que le "succès" de ces entreprises confirme qu'elles ont fait le bon choix en décidant de s'implanter au Maroc. M. Mezouar a également affirmé que le Maroc, un pays démocratique ouvert sur le monde, a adopté une série de mesures pour renforcer l'Etat de droit et élargir le champ des libertés. S'agissant de la question des présides occupés de Sebta et Melillia, M. Mezouar a affirmé qu'"ont peut tout changer sauf la géographie", faisant valoir que "ces deux villes font partie du territoire marocain". Interrogé sur la question du Sahara, le ministre a souligné que "l'Espagne connaît l'histoire du Maroc et sait que le Sahara est marocain", faisant savoir que l'Algérie, qui veut étendre son hégémonie sur toute la région, a manipulé les médias et l'opinion publique espagnols sur ce sujet. Le quotidien "El Pais" a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc pour moderniser ses infrastructures dans tous les domaines, soulignant l'engagement du Maroc à aller de l'avant dans ce processus de développement et de modernisation du pays. Le Maroc, qui a conclu des accords de libre-échange avec plusieurs pays, notamment les Etats-Unis, a lancé des "projets colossaux", indique le journal, citant à titre d'exemple le port de Tanger-Med, le plan de développement du réseau des autoroutes et le projet de Train à grande vitesse (TGV) Casablanca-Tanger.