Le quotidien ivoirien "Le Mandat", paru mercredi, s'est fait l'écho des violations aux Droits de l'Homme dans les camps du "Polisario" à Tindouf. Le quotidien relate que l'Association des Jeunes Cadres de Nouadhibou a saisi le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU en vue d'ouvrir une enquête concernant les Mauritaniens disparus dans les camps du Polisario à Tindouf et dont les familles attendent des nouvelles depuis plus de trois décennies. Le journal note que l'Internationale Démocratique Centre (IDC) a également attiré l'attention du CDH de l'ONU sur la situation dramatique prévalant dans les camps de Tindouf administrés par les séparatistes du polisario et où les Marocains détenus sont privés des droits les plus élémentaires, précise le journal. Le quotidien souligne, par ailleurs, que l'ONG "Action internationale pour La paix et le développement dans la région des Grands Lacs" (AIPD-GL) a également alerté le Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur les dangers de l'instrumentalisation du droit à l'autodétermination au service de considérations idéologiques et géopolitiques, notamment dans le contexte de la profusion des mouvements séparatistes qui menacent l'unité territoriale des Etats et mettent en péril la paix et la sécurité dans certaines régions du monde. L'Union de l'Action Féminine (UAF) a fait part aussi au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, de sa préoccupation face à la violence physique, morale et psychologique que subissent les femmes dans les camps de Tindouf, a fait savoir le journal.