Les camps de Tindouf sont en vérité "une immense prison" et un "affront pour toute l'humanité", a affirmé l'écrivain et journaliste soudanais Ahmed Charif. Dans un article intitulé "Tindouf: Guantanamo du Maghreb", publié par le journal "Achahid" (le Témoin), le journaliste souligne que "les camps de Tindouf représentent une tragédie qui en dit long sur le calvaire enduré par les populations qui y sont séquestrées" , relevant que les pratiques ignobles du polisario ont été pointés du doigt lors d'une récente réunion internationale à Genève sur les droits de l'Homme. La conférence a de même mis à nu les traitements dégradants, les tortures et les souffrances infligées à la femme sahraouie dans ces camps, soumis à l'embrigadement. Ces violations flagrantes des droits de la femme ont été d'ailleurs signalées dans un récent rapport de l'Organisation Human Rights Watch, a-t-il indiqué. La sort tragique réservé aux Marocains sahraouis séquestrés dans ces camps de la honte à Tindouf, engendre une situation calamiteuse au plan humain sur toute la région, a-t-il soutenu, affirmant que les séparatistes y révèlent leur vrai visage de "groupe terroriste séditieux, avec le soutien, hélas, d'un Etat arabe" (dans une référence claire à l'Algérie). De la sorte ce pays a jeté bas le slogan de l'unité, le sacrifiant sur l'autel d'un agenda politique hypothétique, faisant ainsi peu de cas de la stabilité de toute la région. Il a de même fait observer que les violations des droits de l'Homme de la part du "polisario" dont font les frais les fils du Sahara séquestrés à Tindouf foulent au pied même la charte africaine des droits de l'Homme, signalant également que Amnesty International a aussi fait le constat des violations avérées des droits de l'Homme dans ce milieu clos que sont les camps de Tindouf.