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Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion: Les allégations relatives aux conditions de travail de ses fonctionnaires réfutées
La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réfuté les allégations relayées récemment par des médias sur les conditions de travail des fonctionnaires de ce secteur, soulignant qu'elle en fait sa préoccupation centrale, à travers la mise en œuvre de plusieurs mesures pour valoriser et promouvoir le rôle de l'élément humain. "La DGAPR ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions matérielles et sociales légitimes de ses fonctionnaires, en coordination avec les services gouvernementaux compétents, étant convaincue de la spécificité et de la sensibilité de ce secteur et de la nécessité impérieuse de motiver les fonctionnaires", indique la délégation dans une mise au point. Cette mise au point intervient en réponse à des articles relayant des données sur le Syndicat national des cadres communs au sein de la DGAPR qui "ne font que reproduire les mêmes allégations sur les souffrances des techniciens, techniciens adjoints et administratifs face aux contraintes et difficultés du quotidien", précise le communiqué. "Cette catégorie ne représente que 2,5 pc des fonctionnaires du secteur, les deux tiers ayant présenté volontairement leur demande d'intégration au sein du corps des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire, partant de leur conviction de pouvoir servir au mieux le secteur dans le cadre du nouveau statut", relève la même source. La délégation a vivement dénoncé le recours à ce genre de pratiques par certaines parties qui prétendent représenter cette catégorie afin d'agiter l'opinion publique au service d'objectifs et agendas sans aucun rapport avec l'intérêt des fonctionnaires, soulignant que tout éventuels abus ou atteinte à la sécurité et à l'intérêt de tout fonctionnaire, est traité conformément aux procédures juridiques et administratives en vigueur. La délégation ne manquera pas de pendre toutes les mesures nécessaires à l'encontre de toute personne entravant le fonctionnement normal du travail au sein des établissements pénitentiaires et prétendant défendre les intérêts des fonctionnaires, qui "demeurent au centre de ses préoccupations et de son devoir de garantir les conditions nécessaires pour leur permettre de s'acquitter au mieux de leurs missions", ajoute la même source. Dans ce cadre, la DGAPR a rappelé les multiples mesures prises pour l'amélioration de la situation professionnelle et sociale des fonctionnaires, à travers l'ouverture de ponts de communication avec les fonctionnaires aux niveaux local, régional et central, notamment en matière de mobilité, de renforcement des capacités professionnelles des fonctionnaires, de création de services permettant aux fonctionnaires d'exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions, outre la résolution des problèmes de transport au sein des établissements pénitentiaires, notamment ceux existant en dehors du périmètre urbain. Parmi ces mesures figurent également l'autorisation aux fonctionnaires de passer les concours externes, l'octroi de facilités pour la poursuite des études, le suivi et le soutien des cas de fonctionnaires victimes d'agressions et l'incitation des directeurs des établissements pénitentiaires à ne pas tolérer les cas d'agressions physiques et verbales de la part des prisonniers, en appliquant dans l'immédiat les mesures juridiques nécessaires, et en assurant la défense juridique aux fonctionnaires.