La vidéo diffusée par Farida Aras, soeur d'Ali Aras, détenu pour des actes terroristes dans la prison locale de Salé 2, sur sa page facebook a pour objectif de s'attirer la sympathie de l'opinion publique à travers "une mise en scène répétitive" avec des personnes inconnues, a affirmé la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). La vidéo montre deux personnes portant des tenues ressemblant à la tenue officielle du personnel de la DGAPR qui prétendent que l'administration de la prison locale de Salé 2 "mène un combat contre son frère pour sa défense des droits des détenus", a indiqué la Délégation dans un communiqué. La vidéo vise à donner l'impression d'une soi-disant sympathie du personnel de cette administration pénitentiaire avec son frère, relève le communiqué, notant que la relation liant les détenus et le personnel est une relation professionnelle, dans le cadre de la loi régissant les prisons sans aucune discrimination. "Farida Aras n'a pas cessé de propager de fausses allégations pour faire pression sur l'administration pénitentiaire, afin que son frère bénéficie de privilèges illégaux au sein de la prison", précise la DGAPR. Les allégations de la soeur du détenu, Ali Aras, a touché également le Délégué général de l'administration pénitentiaire en prétendant que ce dernier "protège" le directeur de l'établissement pour ses allégations de "maltraitance" et de "torture" sur son frère, souligne le communiqué. Le Délégué général est soucieux de mettre en oeuvre les règles juridiques relatives aux cas de "maltraitance", tient à préciser le communiqué, notant qu'il a été déjà procédé à la généralisation d'une note pour l'interdiction de toutes les formes de maltraitance vis-à-vis des détenus. Tous les établissements pénitentiaires restent ouverts aux défenseurs des droits institutionnels, notamment le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et ses commissions régionales, ainsi que les acteurs associatifs qui effectuent des visites pour rencontrer les détenus.