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Requête du procureur général pour une enquête sur le cas de Ali Aarras : De l'usure de la répétition des allégations de torture
Publié dans L'opinion le 25 - 05 - 2014

Le ministère de la Justice et des Libertés répond à Amnesty International par une enquête sur des allégations de torture dont aurait été victime Ali Aarras, un belgo-marocain emprisonné au Maroc pour terrorisme.
Le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat a en effet présenté, mercredi, une requête au juge d'instruction à la quatrième Chambre près la même juridiction, pour mener une enquête sur ses allégations, précise un communiqué du ministère de la Justice et des Libertés.
Amnesty International s'est fait, dernièrement, l'écho des accusations portées, à partir de Madrid, par Farida Aarras, soeur du détenu membre de l'organisation terroriste «Harakat Al Moujahidine Fi Al Maghrib», contre les autorités marocaines.
«Mon frère est innocent et s'est fait torturer par les méchants marocains», s'écrie, en substance, la soeur de Ali Aarras, condamné à 15 ans de détention en novembre 2011, réduite à 12 ans en appel, et actuellement embastillé à la prison de Salé.
Il est possible de comprendre l'acharnement de Farida Aarrass à tout faire pour voir son frère libre. C'est plutôt Ali, qui continue de se prétendre innocent et d'avoir fait l'objet de torture, qui est responsable d'avoir poussé sa soeur sur une pente plutôt glissante, multipliant les sorties accusatrices contre son pays d'origine à en perdre toute crédibilité. Car, la vérité qui ne souffre pas de l'ombre d'un doute et étayée par des preuves matérielles tel que cela s'est fait valoir lors du procès, c'est que Ali Aarras a acquis des armes à l'étranger, qu'il a livrées à ses complices ou introduit lui-même au Maroc. Outre son rôle d'agent de liaison entre l'organisation terroriste à laquelle il appartient et des terroristes algériens. Les procès verbaux de certains terroristes avec lesquels il avait traité, qui ont été arrêtés avant lui, comportent sa dénonciation par ses «frères» et la description qu'ils ont fait du rôle qu'il jouait au sein de leur organisation.
L'amour fraternel rend aveugle, au point d'en perdre tout bon sens. Farida Aarras, dans le récit qu'elle fait de la succession des évènements ayant conduit son frère en prison, indique clairement que les autorités espagnoles ont tenu ce dernier sous un régime de détention de haute sécurité, avant de l'extrader au Maroc. Ni cette bonne femme, ni ses auditeurs d'Amnesty, ne se sont posé la question, ne serait-ce qu'un bref instant, pour quelle raison l'Espagne allait-elle arrêter, placer en isolement puis extrader une personne sans que le Maroc n'ait avancé des preuves solides à son encontre ?
«Sous l'emprise et influence de la soi disant lutte contre le terrorisme», avance comme explication Farida Aarras. Donc, on est bien d'accord qu'il s'agit de lutte contre le terrorisme ! Les victimes des attentats terroristes jihadistes de Casablanca, Madrid et Marrakech vont sûrement apprécier la «soi-disant lutte». Faut-il laisser faire les terroristes pour ne pas risquer de se faire accuser de torture par ces derniers ?
Farida Aarras et ses amis d'Amnesty n'ont sûrement pas idée de l'effet de C4, un puissant explosif d'usage militaire, et des balles du fusil mitrailleur Kalachnikov sur la chair de pauvres innocents, que des terroristes takfiristes ont décidé d'envoyer au ciel au nom du Jihad. Ces armes et pains d'explosifs, au trafic desquels Ali Aarras a pris part, ont été heureusement saisis avant qu'ils aient fait de victimes. Le scorpion, célèbre pistolet mitrailleur de fabrication tchèque, qui compte également dans le lot des armes livrées par Aarras à ses complices, a la particularité de pouvoir être doté d'un silencieux. Farida Aarras devrait comprendre que son frère et ses «amis» aiment agir dans la discrétion la plus totale.
Quant à ses allégations de torture en détention provisoire, il est certain qu'Amnesty n'a pas dû prendre connaissance du dossier médical d'Ali Aarras et de son dossier en prison. Suite aux dites allégations, trois professeurs du CHU Avicenne de Rabat, ont procédé à un examen clinique d'Ali Aarras, en décembre 2011, sur réquisition du procureur. Pas la peine de préciser que les trois médecins chevronnés n'ont trouvé aucune trace de torture et rédigé un rapport médico-légal détaillé sur son état de santé. En mars 2014, une délégation composée de représentants du Conseil National des Droits de l'Homme ont effectué une visite à la prison de Salé, sur instigation des instances onusiennes spécialisées dans les questions de Droits humains, pour vérifier les accusations de Aarras.
Confronté aux preuves, consignées sur registre, qu'il recevait normalement son courrier, des visites de sa famille et qu'il a bénéficié de 36 consultations internes, 24 consultations spécialisées et ayant même refusé de se présenter à la visite médicale quatre fois, Aarras était fort gêné. Mais convaincu qu'il est aisé d'accuser les autorités marocaines de torture, en s'appuyant sur les préjugés négatifs de certaines organisations internationales des Droits humains envers le Maroc, il n'en a pas moins continué à avancer les mêmes accusations.
Les accusations de torture contre les services de sécurité marocains sont maintenant perçues comme une possibilité d'échapper aux sanctions judiciaires par des criminels et terroristes binationaux, avec le soutien tacite de quelques organisations internationales des Droits humains.
La liste des démasqués ne cesse pourtant de s'allonger. Après les Asfari, Lamtalsi et Moumni, voici venu le tour d'Aarras. Sans que les organisations droit-de-l'hommiste qui les soutiennent ne se remettent jamais en question.


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