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La Délégation générale à l'administration pénitentiaire : La vidéo montrant une scène présumée de torture d'un prisonnier est "inventée de toutes pièces"
La vidéo diffusée sur le site "YouTube" et par certains réseaux sociaux, et postée par la dénommée Farida Aarras, sœur du détenu dans le cadre de la loi anti-terroriste, Ali Aarrass, alléguant que l'un des détenus à la prison locale de Salé II a été victime de ''tortures", est "inventée de toutes pièces" et comprend des données "erronées" visant à porter atteinte à l'administration pénitentiaire, souligne, mardi, un communiqué de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). "L'adoption de telles méthodes pour faire tromper l'opinion publique et porter atteinte à la réputation du secteur pénitentiaire et de la réinsertion, dans une tentative de faire pression sur l'institution concernée en vue d'obtenir des privilèges aux dépens des autres prisonniers et esquiver l'obligation de respecter la loi au sein de l'institution, ne servira à rien", note la DGAPR dans ce communiqué, ajoutant que "l'administration demeure soucieuse et déterminée à appliquer la loi sans discrimination aucune entre les différentes catégories de détenus". "Le lieu d'enregistrement de la vidéo ne contient aucun élément qui prouve que cela s'est produit à l'intérieur de l'établissement pénitentiaire (lits, fenêtres de fer, portes en acier,...), bien que les auteurs de la vidéo aient tenté de camoufler leur action en utilisant des couvertures semblables à celles utilisées par les prisonniers", précise la même source notant qu'ils n'ont pas prêté attention à la différence existant entre la forme et la taille. "Le bourreau" présumé a voulu montrer délibérément l'insigne relative à la DGAPR afin de faire croire au public qu'il fait partie du personnel de l'administration, mais il n'a pas saisi que l'uniforme officiel +contrefait+ qu'il portait manquait de plusieurs éléments tels que l'épaulette, la bande grise distinctive du pantalon faisant partie de l'uniforme du personnel de la DGAPR, outre le fait que l'insigne de poche était placée sur le côté gauche et non droite, comme c'est le cas pour l'uniforme officiel", relève le communiqué. "Celui qui regardera attentivement la vidéo relèvera clairement l'inexistence de traces de torture sur les pieds du prisonnier ", fait encore remarquer la DGAPR, ajoutant qu'il n'y a pas également de traces de blessures ou d'éraflures qui expliquent les taches de sang sur ses vêtements et que les menottes sur la vidéo ne sont pas réelles. La personne qui a filmé cette vidéo a cité quelques noms d'employés accusés de "torture" sans fournir aucune information concernant le détenu ayant fait l'objet des ces présumées tortures, "ce qui démontre le caractère malveillant de cette vidéo", conclut le communiqué.