Jamais le monde politique n'a connu des événements inattendus aussi importants. C'est au Royaume-Uni que la première vague déferle avec le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Le Premier ministre David Cameron, partisan du maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne, est contraint de quitter le 10 Downing Street. C'est un événement historique d'une très grande importance. La deuxième vague des tsunamis successifs frappe les Etats Unis d'Amérique. Alors que le monde, à travers tous les médias, donnait avec certitude la victoire à Mme Hillary Clinton, qui a été portée par un nombre de votants plus important, avec plus deux millions de voix en sa faveur, mais qui n'a pas pu s'ouvrir les portes de la Maison Blanche, qu'elle avait occupée pendant les deux mandats de son mari, Monsieur Bill Clinton. Le système américain est tel que ce n'est pas la majorité des voix du peuple qui élisent le Président. C'est le total des votes des grands électeurs de chaque Etat en faveur d'un des deux candidats qui désigne le Président. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'aux Etats Unis, celui qui a eu le plus de voix du peuple ne gagne pas l'élection. C'est ainsi que le richissime homme d'affaires, Monsieur Donald Trump, devenu alors du coup homme d'Etat, occupera le bureau ovale de la Maison Blanche en tant que 45ème Président de la première puissance du monde. Les spécialistes de la vie politique, les journalistes, les politologues, les médias se sont tous trompés. La France ne sort pas du lot, mais étant une région qui, sur le plan géographique, n'est pas soumise à de graves secousses telluriques et à des risques de tsunamis comme les continents du Sud, c'est dans ce pays que les tsunamis se succèdent. Lors de la primaire de la droite, alors que Monsieur Alain Juppé était donné pratiquement vainqueur de la primaire pour la Présidentielle de 2017, il perd contre celui que personne ne donnait gagnant, Monsieur François Fillon. L'écart est trop grand et irrattrapable, au second tour Monsieur Alain Juppé retrouvera sa Mairie de Bordeaux. Mais dans la primaire de droite, la grosse déferlante dévastatrice emporte l'ancien Président de la République. Monsieur Nicolas Sarkozy, arrivé troisième, il quitte la vie politique pour se consacrer à sa famille. Sa sortie et ses adieux ont été d'une très grande dignité. Mais il n'a pas manqué de scier la branche frêle sur laquelle tenait vacillant Monsieur Juppé, en portant sa voix et celles des siens sur son ancien Premier ministre F. Fillon. Le premier décembre, une autre secousse ébranle la France : le Président François Hollande décide de ne pas briguer un second mandat, c'est une première en France, le Président de la pluie emporté lui aussi par une vague, qu'il a construite pièce après pièce. Les vagues déferlantes sur l'Hexagone, compte tenu des échéances et des choix à venir, porteront-elles Marine à la barre ? Les Français n'aiment pas les extrêmes, ils ne s'en servent que pour lancer des avertissements aux pouvoirs en place de droite et de gauche.