La communauté internationale a énergiquement salué, devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, la pertinence, les vertus et les promesses que porte l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara, en termes de coopération régionale et de sécurité dans une vaste région guettée par de multiples menaces. Les intervenants devant la Commission onusienne, Etats et pétitionnaires, ont souligné ainsi que le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine porte les éléments nécessaires permettant d'instaurer la stabilité dans la région sahélo-saharienne et de contribuer à la lutte contre le terrorisme et le trafic de tout genre, la criminalité organisée, l'immigration illégale, la traite des personnes et les risques d'instabilité dans la région sahélo-saharienne et la Méditerranée. Le plan, ont-ils affirmé, garantit également le renforcement de l'unité des pays du Maghreb, de sorte à favoriser la création de conditions propices à une meilleure coordination des politiques et initiatives, ce qui permet une exploitation optimale des importantes opportunités de ces pays au bénéfice de l'ensemble de leurs populations respectives. Ils ont soutenu que cette initiative "crédible et perspicace", qui atteste de la "magnanimité et la clairvoyance" du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue le cadre unique à même d'offrir une solution au conflit autour de la marocanité du Sahara. La communauté internationale a, de même, largement apprécié les avancées et les réalisations considérables engrangées par le Maroc en matière des droits de l'Homme et de développement socio-économique au Sahara et à travers l'ensemble du territoire du Royaume, dans le cadre d'un modèle démocratique et économique durable et la mise en marche d'une croissance économique impliquant des investissements massifs bénéficiant à tous les Marocains. +++ Des pétitionnaires dénoncent le déni de leur droit à la parole par le représentant de l'Algérie Plusieurs pétitionnaires devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU ont dénoncé l'attitude absurde du représentant de l'Algérie, qui leur dénie le droit à la parole en les interrompant à répétition quand ils osent citer le nom de son pays en tant que partie prenante ayant créé de toute pièce le conflit du Sahara, et qui s'évertue à le perpétuer. "Le vrai problème qui entrave toute solution politique à la question du Sahara réside dans la position d'un pays voisin du Maroc", a indiqué jeudi Kino Dailal, écrivain originaire des provinces du Sud. "Je ne peux pas citer le nom de ce pays au risque d'être interrompu", s'est plaint l'intervenant, qui a dit avoir été averti par des pétitionnaires ayant, l'année dernière, fait les frais du comportement du moins "incompréhensible" du représentant de l'Algérie. "Ils ont été interrompus parce qu'ils ont osé dire la vérité et mettre le doigt sur la plaie", a-t-il déploré devant les diplomates, universitaires, juristes et défenseurs des droits humains venus des quatre coins du globe assister à cette réunion. "Ce pays (l'Algérie) a créé de toutes pièces le conflit du Sahara pour tenter de s'approprier ce territoire dans le but de s'offrir une fenêtre sur l'océan Atlantique", a relevé M. Dailal, ajoutant que sans l'intervention de ce pays dans ce conflit, il n'y aurait jamais eu de problème du Sahara. De son côté, l'acteur associatif Zine El Abidine El Ouali a décrié le fait que le représentant de l'Algérie recourt à la manipulation des procédures régissant la Commission pour "nous faire taire", ajoutant qu'il s'agit plus d'un problème d'éthique que d'une question de procédure ou de règlement. "On séquestre nos familles, on les maltraite et, en plus, on veut nous faire taire pour que la tragédie que nous vivons perdure encore dans le silence absolu", s'est-il indigné. Cette manoeuvre sordide n'a rien d'étonnant quand on sait que les autorités de ce pays maltraitent leur propre population en lui imposant, par la force des armes, l'un des régimes les plus hermétiques et les plus réactionnaires de la planète, a fait observer M. El Ouali. "Ce pays ne peut pas, par cette manœuvre sordide, se dédouaner aussi facilement de sa responsabilité dans ce drame humain vécu quotidiennement sur son territoire et avec la complicité de ses services de renseignements, par toutes les familles sahraouies dans leur chaire et dans leur moral", a-t-il conclu. ++++++++++ Union africaine Le Congo se félicite du retour du Maroc Le Congo a salué, vendredi à l'Onu, la décision du Maroc de réintégrer l'Union africaine, et regagner ainsi sa "grande famille africaine". "Je voudrais saisir cette occasion pour saluer la décision du Royaume du Maroc de regagner l'Union africaine, et me félicite de son retour au sein de sa grande famille africaine", a déclaré, devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale, le Conseiller à la mission congolaise à l'Onu, Gaston Kimpolo. Le diplomate congolais a indiqué que dès son retour à l'UA, le Maroc est "appelé à poursuivre, dans le cadre concerté de l'Union africaine, le rôle historique qu'il a toujours joué pour la paix et le développement en Afrique". S'arrêtant sur la question du Sahara, le représentant du Congo a appelé les parties à poursuivre les négociations de bonne foi afin de parvenir à une solution "politique de compromis, juste, pacifique, durable et mutuellement acceptable". La solution politique, a soutenu M. Kimpolo, "participe de l'intérêt de toute la région et de toutes les parties. Elle contribuerait à promouvoir la confiance, et renforcerait la stabilité et la sécurité dans la région". ++++++++++ En marge de la 4è Commission de l'Onu Création de l'Union Ibéro-américaine des études maghrébines Plusieurs experts internationaux d'Amérique latine et d'Europe ont procédé, en marge de la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'Onu, à la création de l'Union Ibéro-américaine des études maghrébines, une plateforme académique qui s'assigne pour objectif de créer un espace d'échange constructif d'opinion autour de la question du Sahara. L'Union, qui regroupe des experts du Venezuela, du Chili, de Colombie, d'Espagne, d'Italie, du Mexique et du Royaume-Uni, se veut une plateforme "transversale et plurielle" qui permettra de prendre des actions concrètes dans le but de donner davantage de visibilité et de créer un espace d'échange constructif d'opinion autour de la question du Sahara, ont déclaré ses initiateurs. La création de cette structure s'explique par la nécessité de mettre en place un mécanisme d'information s'inscrivant dans un cadre académique d'études et d'analyse, à même de générer des propositions, ont-ils précisé dans un document distribué aux médias. "Cette nouvelle structure permettra de mener et de publier des études pour élargir la connaissance sur la question du Sahara et le Maroc en général notamment dans les pays de l'Amérique latine, tout en encourageant des recherches dans ce sens dans les universités et les centres académiques", a déclaré à la presse le Vénézuélien Richard Vargas, membre de l'Observatoire de la démocratie et Coordinateur de la création de l'Union. L'Union, a-t-il souligné, jouera un rôle fondamental dans la promotion d'une meilleure compréhension de la question du Sahara dans l'espace latino-américain, et permettra de connaître de près le Maroc et de bénéficier de son expérience dans plusieurs domaines. De son côté, l'analyste politique colombienne, Clara Riveros a mis en exergue "l'importance d'unir les efforts dans la région ibéro-américaine, et de mettre à contribution des experts européens connaisseurs de la question du Sahara pour enrichir le débat à ce sujet". Le réunion constitutive de l'Union se tiendra au cours du premier trimestre 2017, ont indiqué les initiateurs. Un bureau de coordination de l'Union a été mis en place regroupant, outre M. Vargas et Mme Riveros, Juan Carlos Moraga Duque (Chili) et Miguel Angel Ortiz (Espagne).