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Nations Unies / 4ème commission : Sahara marocain: Le plan marocain d'autonomie pour le Sahara salué par plusieurs voix
Publié dans L'opinion le 14 - 10 - 2013


Donner une chance à la paix
en endossant le plan marocain
La Gambie a appelé, vendredi au siège des Nations Unies à New York, à donner une "chance à la paix" en "endossant" le plan marocain d'autonomie pour le Sahara qui représente une "solution appropriée pour mettre fin au conflit".
"Il est temps de donner une chance à la paix en endossant l'Initiative marocaine d'autonomie" qui représente une "solution appropriée pour une résolution définitive du conflit", a affirmé devant la 4-ème commission de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'ambassadeur de Gambie à l'ONU, Mamadou Tangara.
La Gambie "salue et soutien" cette initiative qui est un cadre "sérieux, réaliste et crédible" à même de garantir la paix et la sécurité ainsi que le développement dans la région.
L'ambassadeur a également fait part de "sa préoccupation de la situation des populations dans les camps de Tindouf", insistant sur la "nécessité de leur enregistrement par le Haut Commissariat pour les Réfugiés" (HCR) , "conformément à la légalité internationale et aux dernières résolutions du Conseil de sécurité".
La persistance de ce conflit représente "une menace immédiate à la paix et à la sécurité dans la région du Sahel et une sérieuse entrave à l'intégration régionale", a conclu l'ambassadeur gambien.
Une contribution décisive
à une sortie de crise
Le Sénégal a estimé, vendredi à New York devant la 4ème commission de l'ONU, que l'Initiative marocaine d'autonomie au Sahara est de nature à constituer valablement "une solution équilibrée de compromis" et "contribuer de manière décisive" à une sortie de crise.
L'Initiative marocaine d'autonomie "pourrait valablement constituer une solution équilibrée de compromis en ce qu'elle pose les bases" d'une autonomie au Sahara, à travers la "mise sur pied, au niveau local, d'instances et d'institutions exécutives, législatives et judiciaires dotées de compétences propres", a affirmé l'ambassadeur du Sénégal à l'ONU, Abdou Salam Diallo.
La "concrétisation de cette proposition pourrait, le cas échéant, contribuer de manière décisive à une sortie de crise tant espérée", a-t-il estimé lors de sa déclaration devant les Etats membres de l'ONU.
L'ambassadeur a fait observer que la "stabilité et la cohésion du Maghreb arabe sont en jeu tant cette question a représenté, par le passé et aujourd'hui encore, une source récurrente de tensions entre les différentes parties impliquées ou intéressées".
Il a de même, averti contre les "risques et dangers multiformes attachés à ce différend (qui) se trouvent pour ainsi dire exacerbés par l'instabilité croissante de la région sahélo-saharienne et qui interpelle l'attention de la Communauté internationale".
Ces défis, a-t-il précisé, "ont notamment pour nom : criminalité trans-frontalière, trafic de drogue sans occulter bien entendu le péril extrémiste plus que jamais menaçant".
Et de conclure : "la gravité des enjeux identifiés appelle inéluctablement à la mise en œuvre d'efforts synergiques, conséquents et adaptés, reposant sur la bonne foi et inspirés de la volonté commune d'aboutir à un règlement consensuel".
Une initiative "réaliste et crédible"
Le Togo a qualifié, vendredi à New York, de "réaliste et crédible", l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, et estimé que le règlement du différend régional passe "nécessairement par l'amélioration des relations" entre le Maroc et l'Algérie.
Le Togo estime que l'Initiative du Maroc qui "s'inscrit dans le cadre de la décentralisation mise en oeuvre dans le Royaume, constitue une proposition réaliste et crédible", a affirmé le représentant de la mission diplomatique du Togo à l'ONU, l'ambassadeur Kokou Nayo Mbeou.
Pour le Togo, cette approche "a le mérite de représenter le juste milieu des attentes des parties", a ajouté le diplomate, estimant que le règlement de ce différend "passe nécessairement par l'amélioration des relations entre le Maroc et l'Algérie".
En effet, a poursuivi l'ambassadeur, "il devient urgent de mettre fin à ce conflit qui, non seulement a des conséquences dramatiques" pour les populations, mais "freine également le développement de la coopération régionale en ralentissant la construction de l'Union du Maghreb Arabe" (UMA).
"A l'heure où les activités déstabilisatrices des bandes extrémistes et terroristes dans la région sahélo-saharienne ont un impact potentiel sur la paix et la sécurité (...) la persistance de ce différend constitue une source de préoccupation majeure", a-t-il conclu.
La "solution optimale"
selon un expert indonésien
Un expert de la province autonome indonésienne d'Aceh voit dans le plan marocain d'autonomie, la meilleure solution au différend artificiel autour du Sahara qui est "historiquement et géographiquement lié" au Royaume du Maroc.
Fachrul Razi, expert en Sciences politiques de la "University of Indonesia", a établi un parallèle entre le différend territorial de 30 ans entre l'Indonésie et sa province d'Aceh, aujourd'hui résolu grâce à l'octroi d'un statut d'autonomie, et la question du Sahara marocain.
L'universitaire indonésien s'exprimait au siège des Nations Unies à New York, dans le cadre des travaux de la 4eme Commission de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale (7-14 octobre).
Ce membre du staff du gouvernement autonome d'Aceh, province située sur la partie la plus septentrionale de l'île de Sumatra (nord-ouest), estime qu'une large autonomie régionale représenterait la "solution optimale" pour la question du Sahara.
Ce statut d'autonomie est à même de permettre aux populations de la région de gérer démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire, a-t-il dit.
Le plan d'autonomie constitue une solution pacifique et mutuellement acceptable pour trouver une issue à la question du Sahara, une région qui est "historiquement et géographiquement liée au Maroc", a-t-il insisté.
Et de conclure qu'il est temps pour les séparatistes de "méditer l'opportunité" qu'offre le plan d'autonomie, présenté par le Maroc pour mettre un terme aux "souffrances des populations séquestrées" dans les camps de Tindouf, en Algérie.


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