Moment de vérité chez les Verts. Il y a l'avenir du Raja en jeu. « Nous voulons un président, pas forcément un Florentino Perez. De la fluidité financière certes, mais aussi parallèlement qui sait gérer ». Un profil « idéal » qui fait l'unanimité chez les composantes rajaouies dont beaucoup d'adhérents qui préfèrent garder l'anonymat. Abdallah Rhallam, Ahmed Ammour, Abdelhamid Souiri, feu Maître Mâach, Haj Hanat, Abdelkader Retnani, M'Hamed Aouzal et la liste est longue. Ça c'est le Raja mondial trois fois champion d'Afrique, 5 fois d'affilée championnat national, et puis, c'est vrai, vice-champion du monde lors de la période Boudrika. Du technique mais aussi un patrimoine, si on se réfère aux installations de l'espace « Oasis » (centre commercial, centre de formation, gazon artificiel à son époque, projecteurs, etc.). Radio Raja, Raja TV, Raja Store (Boutiques), ça c'est l'ère de la technologie moderne et l'on ferme la parenthèse pour l'ouvrir à Oulad Salah (province de Nouasseur) où une académie de football ouvrira ses portes dans 10 mois. Un parlement rajaoui, il est fait aujourd'hui de 111 membres adhérents et là, pas besoin de rappeler l'humour de feu Lokhmiri qui souvent a placé des mots signifiants sur cette diversification des orientations des composantes des Oulad Derb Soltane (ce qui est de bonne santé). Opinions diverses mais unis quand il le faut. Unis, voilà le terme est lancé, et c'est d'ailleurs le vœu de chacun mais comme la démocratie impose les urnes, c'est « Assandok » qui définira l'homme porteur de cette politique de demain appelée à asseoir une gestion saine et futuriste puisée dans un programme qui répond aux attentes de la grande famille RCA. Un championnat qui ne se joue pas aux seules godasses. Il y a la rivalité FUS, WAC, ASFAR, IRT et pourquoi pas le Zamalek ou le Taraji de Tunis avec un statut de club au vrai sens du mot. Jeu de coulisses, continuité, apporter du nouveau, rompre avec les défaillances d'hier, le changement, préserver les acquis et corriger ce qui peut être corrigé, compétence chez le comité directeur X, investissement même d'un milliard et des sous dans l'immédiat. Voilà à chacun ses propres slogans, sa propre campagne électorale, sa motivation et son livre blanc ou vert, de prendre les rênes d'un club mythique, mondialiste et populaire. Saïd Hasbane, Adil Ba Maârouf et Rachid Essayegh candidats à la succession de Mohamed Boudrika. Le parlement rajaoui connaît parfaitement vos profils, votre amour doublé de passion pour le grand Raja, vos compétences et comme, sur ces pages, on a toujours gardé la crédibilité d'une neutralité exemplaire. On est certain que les urnes donneront dans la soirée du 19 juin 2016 l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.