M. Hamid Chabat, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, a présidé dimanche dernier un grand meeting populaire à Guercif, dans le cadre des rencontres communicationnelles avec les citoyens et militants istiqlaliens programmées par la direction du parti à travers les régions du Royaume. Ainsi, et après l'allocution de bienvenue de MM. Noureddine Amyer, inspecteur provincial du parti, qui a notamment souligné la place qu'occupe l'Istiqlal dans le cœur des habitants de la région et la crédibilité de son discours et de son combat pour la démocratie, la liberté, la justice et la dignité, Mohamed Bernichi qui a énuméré les grandes réalisations en matière d'infrastructures et de services dont a bénéficié la région sous le précédent gouvernement ainsi que Ali Jeghaoui, député, et Noureddine Modiane, membre du Comité exécutif, coordinateur régional du parti qui ont surtout mis l'accent sur la politique de proximité et de communication de la nouvelle direction du parti..., le Secrétaire Général a fait un discours dans lequel il a procédé à une analyse méticuleuse de la situation politique, économique et sociale du pays pour, en particulier, relever que le Maroc traverse actuellement une situation délicate qui augure de tensions sociales et d'une crise du fait des options du gouvernement hostiles à la volonté du peuple et que M. Benkirane devrait démissionner pour avoir reconnu lui-même son incapacité à exercer ses prérogatives constitutionnelles telles que reconnues par la Loi fondamentale de 2011. Hamid Chabat a rappelé, à ce propos, que le chef du gouvernement a avoué, lors d'un entretien à la chaîne « Al Jazeera », qu'il n'est qu'un simple membre du Conseil des ministres et qu'il n'a nuls pouvoir ou prérogatives, ce qui est tout à fait contraire à la Constitution qui lui reconnaît de larges attributions mais qu'il a délibérément abandonnées, faussant ainsi compagnie au peuple qui lui a fait confiance et prouvant, de ce fait même, qu'il est inapte à gérer les affaires publiques et à défendre les intérêts des citoyens. Et d'ajouter que le peuple marocain est en mesure de mettre un terme à la carrière politique d'un homme qui fait miroiter des mirages et prétend avoir accompli des miracles en l'espace de six mois et transformer le pays en un paradis terrestre alors qu'il n'a réussi, au mieux, qu'à entamer gravement le pouvoir d'achat des citoyens, à appauvrir davantage les pauvres, à obérer le pays de dettes, à plonger le Maroc dans une crise économique et sociale étouffante et à décréter des augmentations successives et abusives des prix tout en prétendant avoir rapporté au Trésor public 80 MM de Dhs provenant de la contribution du parc automobile alors qu'il s'agit d'argent soutiré aux simples contribuables à travers le renchérissement du prix des carburants et, donc, du transport et de tout ce qui s'ensuit... Il a, d'autre part, démontré les allégations du chef du gouvernement concernant le prétendu soutien financier aux veuves et aux divorcées alors qu'il n'a même pas pu mettre à exécution la décision du précédent gouvernement fixant les pensions minima à 1000 Dhs, sans parler du fossé abyssal entre les promesses du parti qui conduit l'actuelle coalition de réaliser un taux de croissance de 7 %, de ménager 210.000 opportunités d'emploi par an, etc., et la réalité palpable, ajoutant que le Parti de l'Istiqlal rejette les menaces et le chantage auxquels recourt le chef du gouvernement pour terroriser les citoyens, l'opposition, les partis politiques, la presse, les juges..., tout comme il refuse le langage des bas fonds dont la seule finalité est de masquer les échecs et les scandales à répétition du gouvernement, ajoutant que ce gouvernement est le pire dans l'Histoire du Maroc et son bilan regorge de records en matière de scandales et de déceptions avant de conclure que tous les indicateurs indiquent que le Parti de l'Istiqlal tient bien la route et confirment sa pôle position au sein du champ politique national, loin des sondages préfabriqués ou de complaisance, car il dispose d'un solide programme de salut national à même de faire face à tous les échecs et toutes les déceptions de l'actuel Exécutif.