Le réveillon de la «saint sylvestre» ne se résume plus qu'à des confettis, ou à des soirées dansantes et à des veillées bien arrosées. La nuit du réveillon est désormais, synonyme d'agressions, de beuveries qui, quand elles commencent bien, se terminent mal, voire dramatiquement. La nuit du réveillon est malheureusement la nuit des beuveries à outrance, qui quand elles ne mènent pas à la morgue se terminent aux urgences des hôpitaux. C'est aussi la nuit d'autres déboires de nature à gâcher la fête à plus d'un. Qui finissent sur le macadam, victimes de quelque chauffard imprudent. Qui d'autres, pour qui la nuit du réveillon est synonyme d'opportunité pour agresser ses congénères, tombent dans les filets des éléments de la sureté nationale, en alerte maximum en pareille occasion. Notre photographe Mohammed Gamal a lui aussi passé une nuit blanche, mais pas pour réveillonner. Son objectif en bandoulière, il a emboité le pas aux éléments de la sûreté pour fixer les images d'une nuit pas toujours synonyme de fête. Du moins pas pour tout le monde.