Le calendrier international 2014 du Maroc s'est clôturé avec les trois tournois internationaux combinés, au masculin et au féminin à 10 000 dollars C'est pour la première fois que le Maroc avait à accueillir cette nouvelle formule, sous l'égide de la fédération internationale de Tennis, qui a fait le bonheur de trois clubs et bien sûr de celui de nos joueurs et joueuses qui avaient à se jauger en évoluant « at home », et au moindre frais, si ce n'est pas gratuit pour quelques privilégiés, à la quête de précieux points « W.T.A » et « A.T.P ». Trois étapes, via les courts du COC, du RUC et de l'ASAS qui ont été à la dimension de l'événement qui n'était pas facile à gérer, surtout avec les conditions climatiques qui ont accompagné les tournois, bien orchestrés autour du superviseur de l'ITF, l'Egyptien Khaled El Sergany, et de notre staff arbitral. Au C.O.C : un joli palmarès ! Ce sont les Cocistes qui ont ouvert le bal avec aux commandes le directeur du tournoi Dr Chakib Sedrati. Côtés dames, c'est la Croate Ana Savic, tête de série n°1, qui a coiffé tout le monde au poteau sans perdre le moindre set. Elle devait conclure en beauté face à la Russe Valentina Kulikova sur le score de 6/0, 6/3. Cette dernière qui avait créé la surprise des demi-finales en écartant la n°2 du tableau, la Croate Sibia Njiric. Chez les messieurs, la sensation est signée par le Néerlandais Matwe Middelkoop qui a décapité le tableau de sa tête de série n°2, l'Espagnol Roca Batalla, avant de confirmer dans le dernier carré en éliminant le n°4, le Tchèque Dusan Lojda. Seulement en finale, il devait rendre les armes à qui de droit, en l'occurrence l'Espagnol et tête de série n°3 Granollers Pukol. De toutes les façons, ce fut un joli palmarès. Au RUC : Une Croate qui en cache une autre ! Curieusement, les deux vainqueurs du COC n'ont pu récidiver au RUC. La Croate Ana Savic a, carrément, boudé cette seconde étape et l'Espagnol Granollers-Pujol a chuté dès le premier tour au profit du Portugais Leonardo Tavares qui a continué son euphorie jusqu'en finale. Là, il s'est heurté au n° 3 du tournoi, l'Espagnol Roca Batalla, qui n'a connu aucun revers. Côté dames, si Ana Savic a fait l'impasse, sa compatriote Silvia Njiric l'a remplacée sur la plus haute marche du podium, en disposant en finale de la Tricolore Amandine Cazeaux. Ce tableau qui a connu, d'entrée, l'élimination de la n° 1, l'Autrichienne Pia Konig, qui est l'œuvre de la n° 1 du Maroc, Rita Atika, stoppée par la suite au stade des quarts de finales. A l'ASAS : La hiérarchie chamboulée ! Lors de la troisième et dernière étape de l'AS Aïn Sebaâ, la hiérarchie masculine a été, complètement, chamboulée pour nous offrir une finale inédite entre deux inconnus au bataillon. Elle a mis aux prises le vainqueur le Français Maxime Tabatravong, et le finaliste l'Allemand Jean-Marc Werner, en l'absence des têtes de série qui se sont perdues en route. Le n° 1, l'Espagnol Marc Giner, s'est arrêté au stade des demi-finales par le futur vainqueur Tabatruong et son compatriote et n° 2, l'Espagnol Roca Batalla, battu, dès le premier tour, par le Hongrois des « qualifs », Gabos Borsos, chez les dames, l'Autrichienne Pia Konig a défendu jusqu'en finale, son statut de n° 1 pour essayer de confirmer contre l'Italienne et n° 4, Corinna Dentoni. Seulement, cette dernière ne l'entendait pas de cette oreille, surtout après avoir sorti en demi-finales la n° 1, la Suissesse Lisa Sabino. Donc, terminus pour l'Autrichienne qui n'avait que ses yeux pour pleurer sa défaite, contrairement à la joie de l'Italienne dans les bras de sa « mère-coach ». Les nôtres : Satisfaction et déception ! Enfin, concernant la prestation des nationaux, il n'y a pas lieu d'en être fiers, surtout en compétition des « simples ». Au COC, aucune de nos joueuses n'a pu aller au-delà du second tour parmi les onze participantes. Chez les messieurs, seuls Yassine Id M'barek et Lamine Ouahab ont fait partie des quarts de finales parmi les dix engagés.Au RUC, Rita Atik a sauvé les meubles en perdant en quarts de finales au même titre que Younès Rachidi et Lamine Ouahab, stoppés à ce troisième tour. A l'ASAS, El Houari Zaineb et RIta Atik, éliminées au second tour, alors que chez les garçons, seul Yassine Id M'barek a tiré son épingle du jeu en jouant les quarts. La seule satisfaction, nous la devons aux deux équipes de doubles par le biais de Yassine Id M'barek/Mehdi Jdi, finalistes au COC, et du duo Lamine Ouahab/Mohamed Saber, finalistes au RUC et vainqueurs à l'ASAS. Et la déception de ces trois étapes reste la mièvre prestation des « Wild-Cardistes » dont le choix a été, vraiment, out. Que les décideurs en tiennent compte et, surtout, sans partis pris. Comme on dit, il n'y a pire des aveugles que celui qui ne veut pas voir. Alors, à bon entendeur...