Sans perdre le moindre set, la Croate et n° 1 du tableau (392ème WTA), Ana Savic a réussi un parcours sans fautes jusqu'en finale où elle a eu comme adversaire la Russe Valentina Kulikova. Cette dernière qui a créé la surprise des demi-finales en éliminant la N° 2 du tableau, la Croate Siliva Njiric. Une finale perturbée par les conditions climatiques qui n'ont pas facilité la tâche aux deux joueuses ni au public. Toujours chez les dames pour parler des nationaux où onze joueuses étaient de la partie. Au second tour, on n'a pu récupérer que trois en la personne de Lilya Hadab et de Camilia Benabdeljalil, issues des qualifs, et de Rita Atik, bénéficiaire d'une « Wild-Card ». Malheureusement, ce trio n'a pu aller au-delà des huitièmes. En « doubles-dames », c'est la paire n° 1 du tableau qui a eu gain de cause. Il s'agit de la Portugaise Inès Murta et de l'Espagnole Parres Azcoitia qui ont battu, en finale, la paire n° 2, composée de l'Italienne Caciotti et de la Croate Njiric Siliva. La Marocaine Rita Atik et la Namibienne Jacobs furent stoppées en demi-finales par les futurs vainqueurs du tournoi. Chez les messieurs, l'hécatombe des favoris a commencé dès les premiers tours. Ainsi, le n° 1, l'Espagnol Marc Giner a été éliminé d'entrée par le Marocain Yassine Id M'barek et son compatriote et n° 2, Roca Batalla, s'est fait battre au second tour par le futur finaliste le Néerlandais Mature Middelkoop. Ce dernier qui n'a pu confirmer en finale devant la rage de vaincre de l'Espagnol Granollers-Pujol, tête de série n° 3. Côté nationaux, ils étaient dix parmi l'ossature du tableau final. Au second tour, on n'a eu droit qu'à la moitié par le biais de Younès Rachidi et de Ayoub Benamar, issus des « qualifs » de Lamine Ouahab avec sa « WC », de Yassine Id M'barek et de Mehdi J'di. Puis deux en quarts où Lamine devait abandonner au second set, pour raison de santé, et Id M'barek qui était dans un jour sans contre l'Allemand Jean-Marc Werner. En double, saluons le joli parcours de la paire marocaine Yassine Id M'barek qui a atteint la finale en éliminant, en demi, l'autre paire des nationaux. Composée de Nizar Belmati et de Mustapha Belcora et bénéficiaire d'une « Wild-Card », malgré la réticence d'un membre fédéral qui aurait tendance à tirer plus vite que son ombre. A part les conditions climatiques qui ont, un peu, perturbé le déroulement de ces tournois combinés, on peut dire que pour un premier coup d'essai, ce fut un coup réussi de la part des « sang et or » sous la férule du directeur du tournoi, le Docteur Chakib Sedrati qui était au four et au moulin pour la réussite de son entreprise. Chapeau bas, également, pour le personnel de l'entretien des courts qui était au firmament de son boulot. C'est l'un des atours majeurs dans la réussite et le respect du timing de cette semaine cociste conjuguée au masculin et au féminin. Donc, après le COC, c'est le RUC voisin qui a pris le témoin en organisant les mêmes tournois, en commençant par les tableaux « qualifs », dans les deux sexes, qui devaient, normalement, meubler le week-end. Seulement, les pluies bienfaitrices en ont décidé autrement en perturbant toute la programmation du week-end. On n'a joué qu'un seul tour pour n'enchaîner que le lundi en mettant tout le paquet. Contrairement au COC, il y avait du monde aux portillons des tableaux des « qualifs ». Côté « dames », c'est un tableau de 32 joueuses dont 11 Marocaines, alors que chez les « messieurs » on a eu besoin d'un tableau de 64 pour les 48 participants dont 15 nationaux. C'est dire que les enjeux étaient de taille pour les huit places qualificatives. Si on a un peu été perturbé par le côté « court », on ne l'a pas été du côté « jardin » avec la tenue de l'assemblée générale du club. Contre toute attente, elle s'est déroulée dans une ambiance responsable et dans la plus grande transparence. Avant de revenir là-dessus, nous vous donnons, pour le moment, les noms des candidats ayant passés au vote. Il est question d'Ahmed El Mouttaqi, Farid Fares et de Mahmoud El Manjra qui ont damé le pion à Younès Belghiti, Abdelhak Benjelloun et à Mustapha Rakim. Saluons le retour de la secrétaire administrative du club, l'infatigable Fatima Aznaqui qui vient de se relever d'une malheureuse maladie. Devoir oblige, elle a tenu à donner un sérieux coup de main à sa consœur Saber Nezha, directrice du tournoi. Alors, tiens bon « Fati » et meilleure santé. Les fameuses « Wild-Cards » ont été attribuées à Ghita Benhadi, Yasmine Bengebara, Selma Ziouti, Younès Rachidi, Mustapha Belcora, Lamine Ouahab et aux étrangers Girard Victoria (FRA) et Alba Conejero (ESP), au détriment des nationaux. Jusqu'à preuve du contraire, on ne sait qui décide pour qui. On nous ressort, à chaque fois, des critères qui diffèrent d'un tournoi à l'autre. Pis encore, il y a certains « décideurs » qui les utilisent comme armes de chantage et d'intimidation.